Le patron des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, n’a pas tardé à réagir aux événements de mercredi et aux rapts organisés par « la branche armée » de la famille Moqdad, notamment aux conséquences déjà désastreuses sur le triple plan économique, politique et relationnel entre le Liban, d’une part, les pays du Golfe et la Turquie, de l’autre.
M. Kassar a ainsi pris contact par téléphone avec les ambassadeurs d’Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats arabes unis et de Turquie pour insister sur les relations « amicales et plus qu’affectueuses » entre le Liban et les pays qu’ils représentent et condamner avec beaucoup de virulence ce qui se passe contre les ressortissants du Golfe et de Turquie présents sur le territoire libanais. « Il est inacceptable de menacer ou de s’en prendre à nos frères arabes, du CCG ou d’autres pays, qu’ils soient diplomates, touristes ou hommes d’affaires. Les pays du Golfe ont soutenu le Liban à chaque crise qu’il a traversée ; ils l’ont aidé sans compter, tant financièrement que politiquement, surtout en 2006 », s’est énervé l’ancien ministre. M. Kassar s’est dit profondément « désolé » par la fermeture des routes menant à l’aéroport international de Beyrouth. « Cet aéroport est l’aorte du Liban, et il doit le rester quelles que soient les circonstances », a-t-il martelé.
Adnane Kassar a également téléphoné au chef de l’État Michel Sleiman, l’assurant du soutien total des organismes économiques.
Rappelons que, mercredi, cinq monarchies du Golfe avaient appelé leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban en raison des menaces liées aux retombées de la crise syrienne. Les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn et le Koweït (dont l’ambassadeur à Beyrouth est revenu hier), après l’Arabie saoudite, ont tour à tour lancé cet appel, assorti de conseils de prudence pour ceux qui ne peuvent pas quitter le territoire libanais.
M. Kassar a ainsi pris contact par téléphone avec les ambassadeurs d’Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats arabes unis et de Turquie pour insister sur les relations « amicales et plus qu’affectueuses » entre le Liban et les pays qu’ils représentent et condamner avec beaucoup de virulence ce qui se passe contre les ressortissants du Golfe et de Turquie présents sur le territoire libanais. « Il est inacceptable de menacer ou de s’en prendre à nos frères arabes, du CCG ou d’autres pays, qu’ils soient diplomates, touristes ou hommes d’affaires. Les pays du Golfe ont soutenu le Liban à chaque crise qu’il a traversée ; ils l’ont aidé sans compter, tant financièrement que politiquement, surtout en 2006 », s’est énervé l’ancien ministre. M. Kassar s’est dit profondément « désolé » par la fermeture des routes menant à l’aéroport international de Beyrouth. « Cet aéroport est l’aorte du Liban, et il doit le rester quelles que soient les circonstances », a-t-il martelé.
Adnane Kassar a également téléphoné au chef de l’État Michel Sleiman, l’assurant du soutien total des organismes économiques.
Rappelons que, mercredi, cinq monarchies du Golfe avaient appelé leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban en raison des menaces liées aux retombées de la crise syrienne. Les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn et le Koweït (dont l’ambassadeur à Beyrouth est revenu hier), après l’Arabie saoudite, ont tour à tour lancé cet appel, assorti de conseils de prudence pour ceux qui ne peuvent pas quitter le territoire libanais.
Le patron des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, n’a pas tardé à réagir aux événements de mercredi et aux rapts organisés par « la branche armée » de la famille Moqdad, notamment aux conséquences déjà désastreuses sur le triple plan économique, politique et relationnel entre le Liban, d’une part, les pays du Golfe et la Turquie, de...