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À La Une - Révolte

Une enclave alaouite, l'alternative de Bachar el-Assad?

Le roi Abdallah II de Jordanie met en garde contre "le pire des scénarios", la division de la Syrie.

Le roi Abdallah II de Jordanie à Amman le 26 octobre 2011. Photo d'archives/

Le roi Abdallah II de Jordanie affirmé mardi à la télévision craindre un long conflit confessionnel en Syrie, si Damas tombait aux mains des rebelles et que le président syrien Bachar el-Assad se réfugiait dans un bastion alaouite.


"J'ai le sentiment que si (Bachar el-Assad) ne peut pas diriger la Grande Syrie, alors peut-être que le plan B est une enclave alaouite", a déclaré Abdallah II, lors d'une interview à la chaîne de télévision américaine CBS News diffusée mardi.
"Je pense que ce serait pour nous le pire des scénarios, parce que cela signifierait alors une division de la Syrie", a-t-il estimé dans cet entretien enregistré dimanche.


Des experts prédisent en effet que si le président syrien perdait le contrôle de Damas, il pourrait trouver refuge chez les alaouites dans les montagnes du nord de la Syrie où, selon l'opposition, il aurait déjà stocké des armes.
"Si la Syrie implosait, cela entraînerait des problèmes que nous mettrions des décennies à résoudre", a ajouté le monarque.


Le président syrien Bachar el-Assad fait partie de la minorité alaouite, tandis que la majorité des Syriens et des rebelles sont sunnites. Face à l'escalade de la violence, des associations de défense des droits de l'homme craignent que le conflit devienne de plus en plus confessionnel.


La Syrie pourrait aussi plonger dans "un gouffre" si une issue politique n'était pas bientôt trouvée, estime le roi Abdallah sur CBS. "Plus nous tardons à trouver une solution politique, plus le chaos va augmenter."

 

De son côté, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré mardi qu'il ne fallait pas laisser le conflit syrien dégénérer en une "guerre religieuse".

"Ceux qui tentent d'exploiter la situation en envoyant des combattants terroristes ou mandataires doivent comprendre que ce ne sera pas toléré, avant tout et surtout par le peuple syrien", a-t-elle déclaré, au cours d'une conférence de presse à Pretoria, la capitale sud-africaine, sans expliciter ni nommer un pays ou un groupe en particulier.

 


 

 

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