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Liban

Hani Fahs plaide pour une Syrie pluraliste, ouverte et démocrate

Dans une réaction rare dans le genre, l’un des membres du Conseil chérié au sein du Conseil supérieur chiite, cheikh Hani Fahs, s’est exprimé sur la situation des chiites dans le monde en général et sur l’évolution de la crise en Syrie.
Selon le dignitaire chiite, nombreux sont les penseurs et pôles chiites qui sont convaincus que « l’Iran ne détient pas un droit exclusif pour exprimer l’opinion chiite, même au sein de la société (iranienne), notamment sur des événements qui ont un impact prévisible sur eux et sur leur présence au sein de leurs nations respectives ». Cheikh Fahs a démenti l’existence d’« une majorité chiite stable qui soutiendrait l’alignement de l’Iran sur le régime syrien ». Même si une telle majorité devait exister, a-t-il enchaîné, elle ne devrait pas affecter la présence et la vie des chiites dans les pays arabes qui pratiquent l’exclusion, en leur faisant payer le prix.


Cheikh Fahs a ainsi invité les intellectuels chiites à annoncer clairement et avec force leur distinction et leur différence, et ce au nom de l’entente avec leur partenaire dans la foi et dans la nation, et sur base de la liberté, de la justice et de l’État civil qui reste la garantie de la paix et de la sécurité de tous, a-t-il précisé.
Et d’ajouter que « les sunnites sont également invités, là où ils se trouvent dans les sociétés pluralistes, à prendre conscience de leurs responsabilités et à œuvrer en vue de la coexistence nationale sur la base de l’équité et de la participation ».


S’adressant aux sunnites de Syrie, il les a exhortés à protéger leur pays contre la discorde, les mettant en garde contre ses conséquences . « Si la Syrie de demain perd sa capacité à protéger le pluralisme et son aptitude à le gérer de manière judicieuse, c’est toute la société qui en paiera alors le prix », a-t-il prévenu.
En définitive, a relevé le penseur chiite, la sécurité et la survie de chaque groupe sont intimement liées aux autres groupes coexistant.


« Nous avons besoin, surtout en Syrie, de prouver que la société pluraliste est capable de gérer l’unité, loin des procédés hégémoniques », a-t-il dit.


Et de conclure : « Un christianisme effectif en Syrie et dans les pays arabes est une nécessité arabe. De même que la démocratie arabe est une nécessité chrétienne, musulmane et humaine, propre aux grandes civilisations car elle barre la voie aux influences extérieures en les enrayant par des lois internes dans l’intérêt de la nation et du citoyen. »

Dans une réaction rare dans le genre, l’un des membres du Conseil chérié au sein du Conseil supérieur chiite, cheikh Hani Fahs, s’est exprimé sur la situation des chiites dans le monde en général et sur l’évolution de la crise en Syrie.Selon le dignitaire chiite, nombreux sont les penseurs et pôles chiites qui sont convaincus que « l’Iran ne détient pas un droit exclusif pour...
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