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À Tunis, on savoure désormais le goût de la liberté

Naissance d’un parti nationaliste proarabe et anti-israélien

L’avocat tunisien Béchir Essid a annoncé la création d’un parti d’obédience nationaliste panarabe baptisé « Mouvement des mourabitoun ». « Notre parti adhère aux expériences et idées patriotiques nationalistes, et défend les questions qui engagent la nation arabe, en particulier la cause palestinienne », a déclaré à la presse M. Essid, un opposant nationaliste de longue date et ancien bâtonnier de l’ordre des avocats. Il a indiqué que son mouvement militerait contre « la normalisation des relations avec Israël » et les « projets de division qui ont commencé en Libye et qui menacent la Syrie et le reste des pays arabes ».
Parallèlement, le parti islamiste tunisien, le Front de la réforme, qui prône l’application de la charia, a réuni hier à Tunis pour la première fois ses militants et appelé les autorités à renoncer à la séparation du religieux et du politique. Le chef de ce mouvement autorisé depuis le mois de mars, Mohammad Khouja, a expliqué à l’AFP s’être adressé à l’Assemblée nationale constituante « pour que la charia soit inscrite comme l’unique source de législation » en Tunisie. Devant quelque 300 militants réunis au Palais des Congrès de Tunis, les responsables du parti ont présenté leur programme qui vise à l’instauration en Tunisie d’un État islamique.
L’avocat tunisien Béchir Essid a annoncé la création d’un parti d’obédience nationaliste panarabe baptisé « Mouvement des mourabitoun ». « Notre parti adhère aux expériences et idées patriotiques nationalistes, et défend les questions qui engagent la nation arabe, en particulier la cause palestinienne », a déclaré à la presse M. Essid, un opposant nationaliste de longue...