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Sport - Ligue 1

Sans entraîneur et avec peu de moyens, l’OM « à la dérive »

L’Olympique de Marseille, qui s’est séparé dans la nuit de Didier Deschamps, a repris hier l’entraînement pour la saison 2012-2013 sans coach, sans avoir encore recruté de joueur et avec des problèmes de budget : bref, un « club à la dérive » selon ses supporteurs.
Hier matin, au centre Louis-Dreyfus, où les séances de reprise avaient été annoncées à huis clos dès vendredi soir, très peu de fans de l’OM et des journalistes maintenus à l’extérieur. Preuve, selon Michel Tonini, vice-président des Yankees, que « l’équipe et le club » sont « à la dérive ».
« Il ne se passait plus rien sur le terrain. Ce qui nous plombait le moral, c’est qu’on ne voyait pas d’avenir. Chaque année, on s’affaiblissait. Et jamais il n’y a eu de remise en question », affirme à l’AFP le supporteur.
« C’est le flou le plus complet pour le club le plus médiatisé de France : ça la fout un peu mal », renchérit René Malleville, grand connaisseur du club et consultant sur la chaîne locale LCM. « Et c’est le premier jour de l’entraînement !
Il n’y a qu’à l’OM qu’on peut voir ça. »
Pour M. Tonini, « les joueurs n’adhéraient plus : donc, soit il fallait changer l’effectif, soit l’entraîneur ». C’est donc le coach, en poste depuis trois saisons durant lesquelles il a remporté six trophées, qui a fait ses valises, probablement pour remplacer Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France.
« On avait un effectif, avec 12 internationaux, pour gagner la L1, et on finit 10e », regrette le Yankee à propos de la saison écoulée. La faute à Deschamps qui « n’a pas su s’adapter à l’OM ni tirer profit de son effectif », ajoute-t-il.
Selon le quotidien régional La Provence, l’OM est sur deux pistes sérieuses pour le remplacer : le Suisse Lucien Favre, qui devait discuter ce soir avec le président de Mönchengladbach (1re div. allemande) d’une prolongation de son contrat, ou l’ancien joueur de l’OM, l’Italien Fabrizio Ravanelli, actuellement en poste au centre de formation de la Juventus Turin et très populaire parmi les supporteurs.
Au club, on assure toutefois que jusqu’à « cette nuit, on n’avait pas enclenché de processus de recherches ».
Si l’OM n’a plus d’entraîneur avant de partir en stage en Suisse à Crans-Montana (4-13 juillet), l’équipe est pour l’instant la même que la saison dernière puisque le club n’a embauché aucune recrue ni vendu aucun joueur.
La semaine dernière, le club, par le biais de son directeur de la communication Luc Laboz, précisait qu’il lui « fallait vendre pour acheter ».
« On n’a pas une énorme marge de manœuvre. Mais on n’est pas là pour brader l’effectif, on veut vendre et acheter intelligemment, pas au détriment de la qualité du groupe », avait-il ajouté.
Effectivement, les perspectives financières ne sont pas brillantes, même si la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP) a donné son feu vert au budget présenté le 6 juin par les dirigeants et l’actionnaire de l’OM, Margarita Louis-Dreyfus.
Déjà déficitaire, l’OM est en effet confronté à des pertes de revenus liées à sa non-qualification en Ligue des champions cette saison, à la chute des droits TV et à la baisse de billetterie consécutive aux travaux du stade Vélodrome.
Hier matin, au centre Louis-Dreyfus, où les séances de reprise avaient été annoncées à huis clos dès vendredi soir, très peu de fans de l’OM et des journalistes maintenus à l’extérieur. Preuve, selon Michel Tonini, vice-président des Yankees, que « l’équipe et le club » sont « à la dérive ».« Il ne se passait plus rien sur le terrain. Ce qui nous plombait...
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