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Sport

Euro 2012 : le groupe A, le « groupe de la vie » !

Le groupe A est le plus ouvert de l’Euro 2012, avec un des deux pays organisateurs, la Pologne, et trois outsiders, la Russie, la République tchèque et la Grèce.
Appelé le « groupe de la vie », par opposition aux célèbres « groupes de la mort », il compte trois détenteurs du trophée, mais des vainqueurs sépia, l’URSS en 1960 et la Tchécoslovaquie en 1976, et la plus grosse surprise de l’histoire de la compétition, la Grèce (2004).
La Pologne, galvanisée par l’organisation d’une première grande compétition internationale sur son sol, et la Russie, à l’effectif le plus relevé (Arshavin, Pogrebnyak et Alexei Berezutski), partent avec un petit avis favorable.
La Pologne n’a plus Lato, Gadocha et Boniek, les héros de 1974 et 1982 (3e du Mondial). « Nous traversons une petite crise en termes d’individualités, admet le sélectionneur, Franciszek Smuda. Mais nous avons assemblé une équipe jeune qui évolue à 100 % de ses capacités. Sur le plan tactique, nous avons particulièrement progressé, on ne concède plus autant de buts qu’au début de mon mandat. »
Il compte surtout sur le buteur champion d’Allemagne du Borussia Dortmund, Robert Lewandowski, et le gardien d’Arsenal Wojciech Szczesny, seules stars de la sélection. Smuda s’appuie aussi sur ses deux joueurs d’origine française, Damien Perquis (Sochaux) et Ludovic Obraniak (Bordeaux).
Avec la Pologne, la Russie peut être considérée comme l’autre favorite. Mais l’équipe est très inconstante : demi-finaliste il y a quatre ans avec l’explosion d’Andrei Arshavin, elle a manqué le Mondial sud-africain. Arshavin, lui, n’a jamais confirmé et est retourné à son cher Zenit Saint-Pétersbourg, après trois saisons mitigées à Arsenal. Le Néerlandais Dick Advocaat s’appuie sur lui et le buteur Pavel Pogrebnyak (Fulham), absent sur blessure en 2008, et sur un groupe solide. « Il y a des avantages parce qu’on se comprend bien, on se connaît bien, on a l’habitude de jouer ensemble », explique Arshavin. Il ne faut jamais écarter la Grèce des pronostics depuis sa victoire surprise en 2004, mais sans son mage Otto Rehhagel, sélectionneur de 2001 à 2010, l’équipe manque de grands joueurs... comme il y a huit ans !Le Portugais Fernando Santos s’appuie sur quelques héros rescapés de l’Odyssée de 2004, le capitaine Giorgios Karagounis (35 ans) ou le milieu Kostas Katsouranis (31 ans).
Il a aussi renouvelé les cadres, à l’image de l’attaquant du PAOK Salonique Dimitris Salpingidis ou du défenseur du Werder Brême Socratis Papastathopoulos, et la Grèce a remporté sans perdre son groupe de qualifications, devant la Croatie et Israël.
Reste l’inconnue tchèque. Le jeune sélectionneur Michal Bilek (46 ans) arrive en Pologne avec la pire attaque (12 buts). Son meilleur buteur en qualifications est un défenseur, Michal Kadlec, auteur de... 2 buts. Il faudra compter sur les stars Petr Cech, le gardien de Chelsea, et Tomas Rosicky (Arsenal).
À suivre enfin l’inconnu Theodor Gebreselassie, défenseur de 25 ans du Slovan Liberec. Né à Trebic d’un père éthiopien et d’une mère tchèque, il est le premier Noir à porter le maillot national (7 sélections).
Appelé le « groupe de la vie », par opposition aux célèbres « groupes de la mort », il compte trois détenteurs du trophée, mais des vainqueurs sépia, l’URSS en 1960 et la Tchécoslovaquie en 1976, et la plus grosse surprise de l’histoire de la compétition, la Grèce (2004).La Pologne, galvanisée par l’organisation d’une première grande compétition...
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