« Ce sont des accusations fabriquées de toutes pièces pour couvrir les violations quotidiennes, par les services sécuritaires et militaires, du plan Annan, affirme le communiqué. Ces violations sont en fait des crimes caractérisés, et pour le moins qu’on puisse dire, des crimes contre l’humanité. Le représentant du régime syrien a tenté, dans son message, d’exporter la crise de son pays vers le Liban, en incluant dans son texte le nom du courant du Futur. Mais ce courant respecte les règles de l’action démocratique et de l’action civique responsable, et ce depuis l’assassinat de son chef Rafic Hariri, puisqu’il s’est tourné alors vers la justice internationale, sans chercher à se venger. En ce sens, il a refusé et continuera de refuser l’usage des armes et de la terreur. »
En outre, le courant du Futur a insisté sur le fait que « le régime syrien n’empêchera aucun Libanais et aucun Arabe d’exprimer son appui ou de se tenir aux côtés du peuple syrien dans son juste combat pour la liberté et la démocratie ».