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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Le Liban parle d’« exagération et de fausses informations » dans les accusations syriennes

Les accusations syriennes pourraient faire du tort au Liban du seul fait que le greffe du Conseil de sécurité et les membres permanents qui y sont représentés doivent en prendre officiellement acte, a affirmé hier une source ministérielle libanaise citée par notre correspondant Khalil Fleyhane. Les grandes puissances sont extrêmement sensibles à toute allusion à la présence d’el-Qaëda dans le monde, ajoute cette source, qui affirme qu’une réponse circonstanciée devra être apportée à Damas sur les points soulevés.
La teneur du message transmis à l’ONU a « mobilisé » les responsables, ajoute la source ministérielle citée. Selon notre correspondant, le commandement militaire a affirmé que « certaines des personnes citées nommément pourraient ne pas se trouver au Liban ».
Et la source de rappeler que le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a nettement affirmé que « l’entité el-Qaëda n’a pas d’existence, en tant que telle, au Liban ».
Les autorités libanaises n’en réalisent pas moins que la crise syrienne a des conséquences dans certaines régions du Liban, et qu’il faudra répondre de façon circonstanciée aux accusations de Damas.
Sans être dirigée contre la Syrie, cette réponse fera certainement état des « exagérations » et des fausses informations contenues dans le message syrien.
Les autorités militaires jouent un rôle de premier plan dans le contrôle des frontières et sont parvenues tout dernièrement à arrêter 9 personnes qui tentaient d’infiltrer des armes en Syrie, rappellera la réponse.
Elle affirmera aussi que les incidents de Tripoli ont justement été déclenchés par l’arrestation d’un homme accusé d’avoir envoyé des armes en Syrie et rappelleront aussi l’arraisonnement d’un navire transportant des armes à destination de la Syrie.
Le Liban, enfin, ne saurait d’aucune manière chercher à entraver la mission de l’ONU en Syrie, conclut la source citée.
Les accusations syriennes pourraient faire du tort au Liban du seul fait que le greffe du Conseil de sécurité et les membres permanents qui y sont représentés doivent en prendre officiellement acte, a affirmé hier une source ministérielle libanaise citée par notre correspondant Khalil Fleyhane. Les grandes puissances sont extrêmement sensibles à toute allusion à la présence...
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