Deux jours après l'immense incendie qui s'est déclaré dans une grande surface de pneus usagés à proximité de la décharge de Bourj Hammoud, une équipe de Greenpeace s'est dirigée sur les lieux pour enquêter sur les causes de ce sinistre qui a enveloppé la capitale libanaise d'une épaisse colonne de fumée noire.
Selon les experts, cités dans un communique de l'ONG publié dimanche, des pneus brûlés pour y extraire le fer afin de le revendre sont la cause directe de l'incendie. L'équipe a pris des photos de centaines de pneus en feu, a ajouté Greenpeace.
La Défense civile avait de réelles difficultés, vendredi, à lutter contre l'incendie. Une source de la Défense civile avait assuré qu'il était difficile à éteindre en raison de la grande quantité de caoutchouc qui a pris feu.
Rayan Makarem, le responsable des campagnes de sensibilisation de Greenpeace, a déclaré que le sinistre de Bourj Hammoud est un exemple des "crimes environnementaux" commis au Liban. Selon lui, "les déchets devraient être recyclés ou transformés en fertilisants afin de limiter les probabilités des feux qui polluent l'air, le sol et l'eau.
Selon les experts, cités dans un communique de l'ONG...
Qu'est-ce qu'ils vont enquêter ? Cette histoire se répète à Karantina et Nab3a depuis des décennies. Qu'ont-ils fait pour y mettre un terme ? UN RIEN ! Tout comme les fleuves qui changent de couleur...
02 h 48, le 30 avril 2012