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Culture

« Debussy, la musique et les arts », un parcours pictural, littéraire et musical

Parcours pictural, littéraire et musical, l’exposition « Debussy, la musique et les arts » dévoile l’univers d’un compositeur immergé dans l’avant-garde artistique du début du XXe siècle, qui dit aimer « les images presque autant que la musique ».

“Christine et Yvonne au piano” de Renoir.

Présentée jusqu’au 11 juin au Musée de l’Orangerie à Paris, l’exposition se nourrit en particulier des célèbres peintures marines qui ont inspiré le compositeur de La Mer, l’œuvre la plus connue et la plus jouée du musicien français.
Des toiles de Degas, Turner, Manet ou Winslow Homer, évoquant la mer ou les jeux d’eau, comme Sur la plage d’Édouard Manet, Paysage avec une rivière et une baie au loin de Turner, ou bien les célèbres Nymphéas de Claude Monet figurent parmi les sources d’inspiration du musicien souvent qualifié
d’«impressionniste».
L’univers artistique foisonnant de Claude Debussy (1862-1918) est restitué dans ce jeu de correspondances entre peinture, poésie et musique, jusqu’aux Fauves dont la vivacité des couleurs a troublé le compositeur.
Estampes japonaises dont l’une, La Vague, fut reproduite sur la couverture de la partition de La Mer, sculptures de Camille Claudel, projets de décor de Léon Bakst pour les opéras de Debussy, poèmes de Mallarmé, partitions minutieusement écrites et annotées complètent les peintures marines.
Le musicien, qui côtoyait les artistes de son époque, était soutenu par trois familles amies, celles du compositeur Ernest Chausson, du conseiller d’État Arthur Fontaine et du peintre Henry Lerolle.
De nombreux tableaux représentent les filles de Lerolle, comme celui de Renoir, qui peint Christine et Yvonne au piano, ou un autre de Maurice Denis, Portrait d’Yvonne Lerolle sous trois aspects. Yvonne fut l’inspiratrice éthérée de Mélisande, héroïne de l’opéra le plus célèbre de Debussy, Pelléas et Mélisande.
Des tableaux d’Edward Munch évoquent la jalousie, omniprésente dans cet opéra, tandis que des estampes délicates, en noir et blanc, de Félix Valloton représentent des instruments de musique, Le Violon ou encore La Flûte, dont le personnage est supposé être Debussy lui-même.
Les portraits d’artistes illustrent l’entrelacs des influences artistiques : Edgar Degas fait un Portrait d’Édouard Manet debout, tandis qu’Édouard Manet peint celui de Stéphane Mallarmé, qui côtoie celui de Paul Verlaine par Eugène Carrière. Celui de Debussy par Henry de Groux voisine avec celui de Wagner par
Renoir.
Sur le bureau de Debussy, exposé derrière un voile de tulle, un énorme crapaud chinois en bois japonais du XIXè siècle, objet fétiche que le musicien appelait «Arkel» et transportait partout avec lui, comme les poignées de fenêtre à sujet musical qu’il dévissait et emportait à chaque déménagement.
Présentée jusqu’au 11 juin au Musée de l’Orangerie à Paris, l’exposition se nourrit en particulier des célèbres peintures marines qui ont inspiré le compositeur de La Mer, l’œuvre la plus connue et la plus jouée du musicien français.Des toiles de Degas, Turner, Manet ou Winslow Homer, évoquant la mer ou les jeux d’eau, comme Sur la plage d’Édouard Manet, Paysage...
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