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Cinema- - Entre parenthèses

Silent movie ! Hol(l)y night !

Les oscars. Quelle cérémonie ! Quelle superbe ! Quel panache ! L’oncle Oscar avait 84 ans ce soir et le Kodack Theater ne porte plus ce nom, mais on ne lui a pas encore trouvé une autre appellation. En effet, le théâtre qui accueillait depuis dix ans la cérémonie des oscars au cœur d’Hollywood ne s’appellera plus Kodack après que le tribunal new-yorkais des faillites ait autorisé l’ancien fleuron de la pellicule photo, en dépôt de bilan, à rompre son contrat de parrainage.
On retient de la cuvée de chaque année des instants, des images qui, à eux seuls, peuvent faire l’objet d’un film. On retient l’absence de grands noms comme Clint Eastwood et son acteur Leonardo Di Caprio, fabuleux en J. Edgar (pourquoi n’était-il pas nommé ? Et pourquoi l’Amérique a-t-elle boudé le film de Clint Eastwood ? Est-elle encore si prude pour ne pas vouloir toucher aux icônes quand elles s’avèrent un peu fêlées ?). Une autre absence aussi, celle du pilote de Drive, à savoir Ryan Gosling. On se souviendra du choc des titans comme George Clooney et Brad Pitt, ces potes qui sont nominés pour la même catégorie. « Suivez les cris des filles et vous retrouverez Brad », dira Mr Nespresso au journaliste qui lui demandait s’il avait vu son ami et concurrent sur le tapis rouge. On se souviendra des larmes chaudes d’Octavia Spencer (The Help), de l’émotion de sa partenaire dans le film, Viola Davies, nommée pour le premier rôle dans The Help, mais gare à qui affronte Meryl Streep.
On n’oubliera certes pas la robe de la moitié du couple Brangelina, ni même sa pose provocatrice, ne laissant pas entrevoir mais voir toute la jambe.
On retiendra également la déclaration d’amour à la statuette de Christopher Plummer et la petite fille de Scorsese sagement assise à ses côtés. C’est pour elle dira-t-il qu’il avait réalisé Hugo Cabret. On retiendra la robe dorée de Meryl Streep qui se mélangeait avec l’or de la statuette, le beau discours d’Asghar Farhadi (oscar du meilleur film étranger) et la joie de tous ses acteurs ; l’intro toujours hilarante de Billy Crystal qui, après huit années non consécutives de services de Mr Loyal, n’a rien perdu de son humour, et le Cirque du soleil jonglant avec les images.
Et last but not least la victoire des Frenchies. D’abord Ludovic Bource qui a raflé toutes les récompenses à toutes les cérémonies, pour meilleure musique, le réalisateur Michel Hazanavicius qui a littéralement perdu son latin et, enfin, la joie de Jean Dujardin qui éclate, brisant ainsi...le mur du son.
Les oscars. Quelle cérémonie ! Quelle superbe ! Quel panache ! L’oncle Oscar avait 84 ans ce soir et le Kodack Theater ne porte plus ce nom, mais on ne lui a pas encore trouvé une autre appellation. En effet, le théâtre qui accueillait depuis dix ans la cérémonie des oscars au cœur d’Hollywood ne s’appellera plus Kodack après que le tribunal new-yorkais des faillites ait...
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