« Nous nous réunissions en moyenne douze heures par semaine, sans productivité. Je ne veux plus que le Conseil des ministres reste improductif et que ses décisions ne soient pas mises en œuvre », a-t-il ajouté.
« Ce qui s’est passé (sa décision de suspendre les réunions du Conseil des ministres) est le résultat d’une accumulation », a-t-il dit, se demandant « comment on peut accepter que le Conseil prenne une décision et qu’un ministre ne la mette pas en œuvre et ne signe pas le décret », dans une allusion claire au titulaire du portefeuille du Travail, Charbel Nahas.
S’adressant aux composantes du cabinet, il a lancé : « Vous voulez un Conseil des ministres ? Nous devons nous entendre d’abord sur son efficacité. »
Sur la non-conformité de sa démarche à la Constitution, M. Mikati a dit : « Le rôle du Premier ministre est de maîtriser le rythme du Conseil des ministres. Et lorsqu’il voit un déséquilibre, il se doit de le rectifier. »
Le chef du gouvernement a indiqué que des contacts ont été entamés en vue de régler le problème et que leurs fruits pourraient apparaître la semaine prochaine.
« Nous nous réunissions en moyenne douze heures par semaine, sans productivité. Je ne veux plus que le Conseil des ministres reste improductif et que ses décisions ne soient pas...
