Au premier feu rouge, un spectacle désolant ou plutôt écœurant : la voiture est assaillie par une horde de gamins innocents, ne dépassant pas les 6 ans, faisant la manche. Ce tableau se reproduit aux arrêts suivants.
Ces petits, véhiculés par des voitures vétustes venant d’on ne sait où, sont semés dans des carrefours bien choisis, pour être ramenés le soir à leur point de départ avec la modique somme qu’ils ont pu glaner.
Quel devenir pour ces enfants, au départ innocents ?
Au lieu du certificat d’études, c’est un larcin, pour le brevet, c’est le scooter et le vol à l’arraché. Au niveau du bac, c’est le cambriolage et ses conséquences. Quant à la licence ès-économie, on a droit à une prestation plus performante : c’est par des pistoleros cagoulés que le braquage d’une banque, d’une pharmacie ou d’une station d’essence s’opère, se soldant par un butin cossu et parfois par une victime.
Que dire encore des fillettes de ce groupe ?
Pourquoi, devant leur incompétence et leur léthargie, les instances concernées ne délégueraient-elles pas leurs prérogatives à des ONG dédiées à ce genre de travail social et qui pourraient, avec un peu de chance et beaucoup de persévérance, inverser ce cursus infernal et générer, de cette semence dévoyée, d’honnêtes citoyens, corroborant ainsi les assertions de J.-J. Rousseau dans L’Émile (L’homme naît bon, la société le corrompt). Cela vaut bien la peine. Essayons.
Paul HADDAD
Ces petits, véhiculés par des voitures vétustes venant d’on ne sait où, sont semés dans des carrefours bien choisis, pour être ramenés le soir à leur point de départ avec la modique somme qu’ils ont pu glaner.
Quel devenir pour ces enfants, au départ innocents ?
Au lieu du certificat d’études, c’est un larcin, pour le brevet, c’est le scooter et le vol à l’arraché. Au niveau du bac, c’est le cambriolage et ses conséquences. Quant à la licence ès-économie, on a droit à une prestation plus performante : c’est par des pistoleros cagoulés que le braquage d’une banque, d’une pharmacie ou d’une station d’essence s’opère, se soldant par un butin cossu et parfois par une victime.
Que dire encore des fillettes de ce groupe ?
Pourquoi, devant leur incompétence et leur léthargie, les instances concernées ne délégueraient-elles pas leurs prérogatives à des ONG dédiées à ce genre de travail social et qui pourraient, avec un peu de chance et beaucoup de persévérance, inverser ce cursus infernal et générer, de cette semence dévoyée, d’honnêtes citoyens, corroborant ainsi les assertions de J.-J. Rousseau dans L’Émile (L’homme naît bon, la société le corrompt). Cela vaut bien la peine. Essayons.
Paul HADDAD
Au premier feu rouge, un spectacle désolant ou plutôt écœurant : la voiture est assaillie par une horde de gamins innocents, ne dépassant pas les 6 ans, faisant la manche. Ce tableau se reproduit aux arrêts suivants.Ces petits, véhiculés par des voitures vétustes venant d’on ne sait où, sont semés dans des carrefours bien choisis, pour être ramenés le soir à leur point de départ...
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