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Culture - Livre

Blanc sur noir, Beyrouth en mouvement

« Beirut in Motion » (Beyrouth en mouvement) est un livre-cadeau somptueux sur Beyrouth paru sous le patronage du ministère du Tourisme.

La région de Raouché, vue de la mer, à l’âge d’or de la capitale.

Deux cent cinquante-trois pages de papier glacé dans un écrin de couverture cartonnée pour glorifier Beyrouth dans un défilé d’images en noir et blanc, enserrées entre 1950 et 1975. Des photos sorties des archives par une équipe du ministère du Tourisme, amoureuse de Beyrouth. Des clichés qui ont été réalisés par différents photographes tout au long de ce quart de siècle, à la demande de cette institution, pour illustrer ses diverses publications, ses publicités ou autre depuis sa création, en 1960. Beirut in Motion est, en somme, le résultat de deux années de tri, de choix de textes et de réalisation.
Promenade entre le dédale du temps, des souks, des parfums, des couleurs d’une ville chantée par des poètes tels Nadia Tueni, Claire Gebeily, Issa Makhlouf, dont des extraits de textes en français accompagnent, par petites bribes, un autre texte anglais retraçant l’atmosphère d’une ville plusieurs fois détruite et reconstruite.
Âge d’or, nostalgie, senteurs levantines et cosmopolitisme occidental se mêlent dans ces photographies adroitement prises. Émergent les bus d’autrefois, les Mercedes rutilantes et bien démodées aujourd’hui devant les agressives 4 x 4, la corniche, la promenade de Raouché, Manara, Ramlet el-Baïda, la Grotte aux pigeons, la statue des martyrs, le bâtiment du Parlement, Hamra et ses embouteillages d’autrefois, le souk des orfèvres, minarets, clochers, danseurs de dabké, palais Bustros, Sursock, l’hôtel Saint-Georges.
Images magnifiques qui respirent un temps de paix, d’opulence, de joie de vivre.
Un livre qui fait découvrir aux générations montantes les beautés d’une ville qui renaît toujours de ses cendres. Une ville unique et resplendissante. Beyrouth «forever», avec un regard sur le passé.
Deux cent cinquante-trois pages de papier glacé dans un écrin de couverture cartonnée pour glorifier Beyrouth dans un défilé d’images en noir et blanc, enserrées entre 1950 et 1975. Des photos sorties des archives par une équipe du ministère du Tourisme, amoureuse de Beyrouth. Des clichés qui ont été réalisés par différents photographes tout au long de ce quart de...
commentaires (12)

Nos échanges seraient des plus banals Christian si nous étions toujours du même avis, nous avons sûrement des divergences heureusement qui se limitent à l'esthetique . Bien à toi LEBNEN W BAS. Marie José Malha

Marie Jose Malha

08 h 06, le 18 janvier 2012

Tous les commentaires

Commentaires (12)

  • Nos échanges seraient des plus banals Christian si nous étions toujours du même avis, nous avons sûrement des divergences heureusement qui se limitent à l'esthetique . Bien à toi LEBNEN W BAS. Marie José Malha

    Marie Jose Malha

    08 h 06, le 18 janvier 2012

  • - - Mais de rien Jabbour, et bien sûr , que jé , autre chose que , à dire souvent , autres que , car je l'écrit , et vos arguments , ils sont toujours , très drôles , ils m'inspirent , mais vous voyé , je trouve que cé vréman , très simpa de ma pars , non? (ouf, je ne sais pas comment vous faites, c'est très dur d'écrire comme ça !).

    Robert Malek

    08 h 00, le 18 janvier 2012

  • Christian, euh, comment dire, aurions-nous des convergences esthétiques? ;)

    Tina Chamoun

    07 h 10, le 18 janvier 2012

  • Marie José....euh,comment dire?J'admire votre amour inconditionnel de Beyrouth.Mais bon...aurions-nous des divergences esthétiques?

    GEDEON Christian

    05 h 15, le 18 janvier 2012

  • Il ne faut quand même pas comparer l'incomparable chère Tina, New- York et Beyrouth allons donc !!!!Beyrouth juste un minuscule point sur la carte, quasiment détruite durant la guerre civile et reconstruite à partir de presque rien, pour grand nombre de libanais, demeure sûrement Beyrouth la Magnifique, belle et digne par amour pour elle. Marie José Malha

    Marie Jose Malha

    04 h 11, le 18 janvier 2012

  • On pourrait paraphraser Le Corbusier décrivant New York: "Beyrouth, quelle catastrophe, mais une belle et digne catastrophe". Euh, plus digne que belle, faut pas se laisser aveugler par l'amour que nous lui portons.

    Tina Chamoun

    02 h 31, le 18 janvier 2012

  • - - N'avez-vous pas autre chose à dire autre que pauvre Jabbour ! Concentrez vous sur le sujet si vous avez des arguments pour le commenter et non de critiquer ICI comme vous le faites , ceux qui en ont !! Merci monsieur .

    JABBOUR André

    01 h 36, le 18 janvier 2012

  • Arrêtez s.v.p. "Beyrouth la Magnifique" existera toujours. Faites un voyage , déplacez vous ça vaut la peine pour admirer sa beauté, car plus de 40 ans d'absence pour un libanais qui aime sa patrie c'est quand même un peu trop long. Il faut être sur place pour comparer, admirer et constater que BEYROUTH LA MAGNIFIQUE existe toujours, aussi belle qu'avant.

    Marie Jose Malha

    16 h 21, le 17 janvier 2012

  • Pauvre Jabbour...

    Robert Malek

    10 h 33, le 17 janvier 2012

  • Oui, Beyrouth était magnifique, c'était vraiment une vie de rêve que je suis très heureux d'avoir connue. Mes meilleures années restent celles de mon adolescence, 69-75, durant lesquelles j'ai passé beaucoup de temps dans ce centre-ville et à Hamra.

    Robert Malek

    10 h 32, le 17 janvier 2012

  • - - Et oui , Beyrouth la Magnifique n'existe plus , et plus particulièrement cette place qui fut belle et célèbre , la place des canons , depuis que les architectes de Taef et ses accords de dupes l'ont transformé en une place stalinienne austère , place forte de Solidere qui n'a rien de solide , ni de solidaire , sauf pour ses associés investisseurs du golfe parfumés aux pétrodollars , qui se trouvent étrangement exemptés de taxes et d'impôts , contrairement aux Libanais et aux contribuables , qui se voient saigner de partout , au nom d'une reconstruction de la ville de Beyrouth , au prix fort connu sous le nom d'une dette insurmontable de plus de 75 milliards " de dollars avant Audit " , contractée par une seule personne , au nom du peuple Libanais souverain ! Même le Magnificat l'a quitté à cette place et à la capitale (...) Ne cherchez pas à comprendre pour l'instant , les dossiers s'ouvriront bientôt ..

    JABBOUR André

    09 h 37, le 17 janvier 2012

  • Beyrouth devait être magnifique à l'époque. Quand je suis venu en vacances, j'ai acheté une carte poste de la Place des Martyrs en 1974. Quel différence par rapport à maintenant.

    Talaat Dominique

    00 h 48, le 17 janvier 2012

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