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Moyen Orient et Monde

Brèves internationales

États-Unis
Marines urinant sur des cadavres talibans : sous la pression, l’enquête avance vite

 L’enquête sur les marines urinant sur des cadavres avançait à grand pas, hier, sous la pression des dirigeants américains soucieux de prévenir un embrasement de la rue afghane qui risquerait de tuer dans l’œuf les perspectives de discussions avec les talibans. En effet, la vidéo a été authentifiée et les quatre marines identifiés. Deux d’entre eux « ont été interrogés » mais « ne sont pas en détention » à ce stade, a confié un responsable militaire sous le couvert de l’anonymat. Les quatre soldats appartenaient à une unité de tireurs d’élite du 3e bataillon du 2e régiment de marines et déployée dans le nord de la province du Helmand dans le sud-ouest de l’Afghanistan entre mars et septembre 2011.
Tous pourraient être passibles de cour martiale pour avoir violé le code de justice militaire américain, ainsi que les conventions de Genève qui prévoient que les corps des ennemis soient traités avec respect. L’enquête va également s’intéresser à l’homme qui a filmé la scène, vraisemblablement un compagnon d’armes ainsi qu’à la chaîne hiérarchique afin d’identifier d’éventuelles déficiences dans les méthodes de commandement, a expliqué un autre responsable militaire.
Par ailleurs, le grand imam Ahmad al-Tayyeb, chef de la plus haute autorité de l’islam sunnite al-Azhar, a dénoncé fermement hier au Caire l’affaire des quatre marines, condamnant « un acte hideux, contraire à tous les principes humanitaires et aux lois internationales », dans des déclarations à l’agence officielle égyptienne MENA.

Norvège
Nouvelle expertise psychiatrique pour Behring Breivik

Le tribunal d’Oslo a ordonné hier une nouvelle expertise psychiatrique de l’auteur des attaques du 22 juillet en Norvège Anders Behring Breivik, déclaré pénalement irresponsable l’an dernier par deux experts dont les conclusions sont vivement contestées. Deux nouveaux experts vont donc étudier la santé mentale de l’extrémiste de droite et devront se prononcer « avant le début du procès » le 16 avril, selon une source judiciaire. Leur travail risque toutefois d’être entravé par le refus de Behring Breivik de se prêter à de nouveaux examens après un premier rapport qu’il estime erroné. En dernier ressort, il reviendra aux juges de dire si Behring Breivik est pénalement responsable ou non au cours de son procès.

Hongrie
Orban perd nombre
de ses sympathisants

Le Premier ministre conservateur hongrois, Viktor Orban, est toujours en tête des sondages, mais le dirigeant de « l’Orbanistan », « Viktator » comme le moquent ses adversaires, a perdu près de la moitié de ses sympathisants en 18 mois. Ainsi, des sondages faits en décembre indiquent que la cote de satisfaction du chef du gouvernement est tombée à 31 %, alors qu’elle était de 68 % après son écrasante victoire aux élections législatives en 2010. Quant à son parti, le Fidesz, qui avait obtenu 52 % des voix, il n’en recueillerait plus que 26 %. La Hongrie, au bord de la banqueroute, est menacée par la Commission européenne de sanctions si les lois controversées sur la justice, l’éducation et la Banque centrale ne sont pas modifiées, après la polémique sur la loi sur les médias, jugée « liberticide » par ses détracteurs.

Présidentielle russe
Poutine remonte dans les intentions de vote

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, confronté à une contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir en 2000, remonte dans les intentions de vote et recueillerait 48 % des voix au premier tour de la présidentielle du 4 mars, selon un sondage publié hier. Lors d’une précédente enquête d’opinion à la mi-décembre, le chef du gouvernement était crédité de 42 % des intentions de vote. De son côté, le milliardaire Mikhaïl Prokhorov recueillerait 3 % des voix, un résultat en hausse par rapport au sondage de la mi-décembre (1 %) qui avait été réalisé au moment des grandes manifestations de l’opposition en Russie pour contester les résultats des législatives du 4 décembre remportées par le parti de M. Poutine avec près de 50 % des voix.

Birmanie
Libération largement applaudie de prisonniers politiques

La Birmanie a libéré hier plusieurs prisonniers politiques de premier plan, une amnistie qui était réclamée sans relâche par l’Occident pour preuve de la sincérité des réformes du nouveau régime. Plusieurs leaders du soulèvement étudiant de 1988 dont la répression avait fait quelque 3 000 morts étaient notamment concernés par cette amnistie qui concerne au total 651 personnes dont des intellectuels et d’anciens membres du gouvernement et a pour objectif « la réconciliation nationale (et) leur participation au processus politique ». Très vite, des instances nationales et internationales ont réagi à cette libération : la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l’opposante Aung San Suu Kyi s’en est félicitée sans réserve. De même, les États-Unis, la France et l’Union européenne ont salué ce geste. Plus encore, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a annoncé que les États-Unis étaient prêts à échanger des ambassadeurs avec la Birmanie.
La junte au pouvoir pendant près d’un demi-siècle s’est autodissoute en mars et a transmis ses pouvoirs à un gouvernement « civil » mais totalement contrôlé par d’anciens militaires. Ce gouvernement a, depuis, multiplié les réformes. Le 12 octobre déjà, 6 300 personnes avaient été libérées dont environ 200 prisonniers politiques.
États-UnisMarines urinant sur des cadavres talibans : sous la pression, l’enquête avance vite L’enquête sur les marines urinant sur des cadavres avançait à grand pas, hier, sous la pression des dirigeants américains soucieux de prévenir un embrasement de la rue afghane qui risquerait de tuer dans l’œuf les perspectives de discussions avec les talibans. En effet, la...
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