François Cluzet et Omar Sy : deux univers différents. (DR)
Intouchables,
d’Eric Tolédano et Olivier Nakache
Avec François Cluzet
et Omar Sy.
À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Neuilly et Barbès-Rochechouart, Berlioz et Earth Wind and Fire, les survêts et les écharpes de soie sous les chemises, vont alors cohabiter étrangement. Ces deux univers aux antipodes l’un de l’autre vont bizarrement s’harmoniser pour créer une belle amitié, touchante et drôle. On passe aisément du rire aux larmes.
Ce film, qui en quelques semaines a fait déjà douze millions d’entrées et en passe de dépasser les Chtis, est considéré comme la comédie populaire de l’année. Le succès est compréhensible. Le tandem Sy (célèbre pour son émission SAV à Canal +) Cluzet est explosif, voire très harmonieux, les deux interprètes sont excellents et le dialogue, qui aborde pourtant des sujets épineux, tel le handicap, avec beaucoup de dérision et de pudeur et sans jamais de vulgarité, est très drôle. Les flèches ciblent les condescendants stupides et les pseudoâmes charitables ainsi que le politiquement correct. Le rire d’Omar Sy, similaire aux rires des enfants, est plus que communicatif et François Cluzet est toujours imbattable. Bref, tout dans cette comédie est fait pour plaire. Seul bémol au tableau, cette comédie à l’allure de fable, avec un peu les ingrédients de La Mélodie du Bonheur (le domestique qui entre en service chez le riche et lui chambarde sa vie bien réglée), n’a rien de son intemporalité. Fait avec pour seul souci de plaire aux Français et de leur donner une bonne petite secousse, dans un contexte et une époque donnée (parler des problèmes d’insertion et de cohabitation), Intouchables ne peut dépasser les frontières de lieu. Seul le temps jugera de sa pérennité.
cinemacity/métropolis empire sofil/dunes/sodeco/galaxy, espace
The Girl with the Dragon Tattoo,
de David Fincher
Avec Daniel Craig, Rooney Mara et Christopher Plummer.
Cette nouvelle adaptation cinématographique du populaire livre de Stieg Larsson, Millenium, et plus précisément du premier tome de la trilogie, est signée David Fincher. Ces romans à succès ont pourtant déjà fait l’objet d’une décevante trilogie scandinave. Aujourd’hui, Millenium est de retour et qui d’autre que le réalisateur de The Social Network, Zodiac, Seven ou Fight Club pouvait réussir cette gageure ?
Une atmosphère froide (paysages enneigés parallèles à des intérieurs glacés) superbement reconstituée, un rythme qui tient en haleine malgré quelques petites longueurs souvent voulues par le cinéaste.
Un journaliste tombé en disgrâce (Daniel Craig) est recruté par un riche homme (Christopher Plummer) pour faire la lumière sur une disparition survenue il y a plusieurs décennies. Il est secondé par une jeune femme rebelle (Rooney Mara) qui n’a pas peur d’enfreindre la loi pour arriver à ses fins, ainsi qu’un casting éblouissant de modestie. Tous ces facteurs sur une musique de fond de Trent Reznor et Atticus Ross, avec lesquels on s’est familiarisé dans The Social Network, finissent par créer une atmosphère à l’esthétisme bien soigné et un exercice cinématographique réussi.
cinemacity, empire dunes/sodeco/galaxy, espace, grand cinemas abc
d’Eric Tolédano et Olivier Nakache
Avec François Cluzet
et Omar Sy.
À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Neuilly et Barbès-Rochechouart, Berlioz et Earth Wind and Fire, les survêts et les écharpes de soie sous les chemises, vont alors cohabiter étrangement. Ces deux univers aux antipodes l’un de l’autre vont bizarrement s’harmoniser pour créer une belle amitié, touchante et drôle. On passe aisément du rire aux larmes.
Ce film, qui en quelques semaines a fait déjà douze millions d’entrées et en passe de dépasser les Chtis, est considéré comme la comédie populaire de l’année. Le succès est compréhensible. Le tandem Sy (célèbre pour son émission SAV à Canal +) Cluzet est explosif, voire très harmonieux, les deux interprètes sont excellents et le dialogue, qui aborde pourtant des sujets épineux, tel le handicap, avec beaucoup de dérision et de pudeur et sans jamais de vulgarité, est très drôle. Les flèches ciblent les condescendants stupides et les pseudoâmes charitables ainsi que le politiquement correct. Le rire d’Omar Sy, similaire aux rires des enfants, est plus que communicatif et François Cluzet est toujours imbattable. Bref, tout dans cette comédie est fait pour plaire. Seul bémol au tableau, cette comédie à l’allure de fable, avec un peu les ingrédients de La Mélodie du Bonheur (le domestique qui entre en service chez le riche et lui chambarde sa vie bien réglée), n’a rien de son intemporalité. Fait avec pour seul souci de plaire aux Français et de leur donner une bonne petite secousse, dans un contexte et une époque donnée (parler des problèmes d’insertion et de cohabitation), Intouchables ne peut dépasser les frontières de lieu. Seul le temps jugera de sa pérennité.
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The Girl with the Dragon Tattoo,
de David Fincher
Avec Daniel Craig, Rooney Mara et Christopher Plummer.
Cette nouvelle adaptation cinématographique du populaire livre de Stieg Larsson, Millenium, et plus précisément du premier tome de la trilogie, est signée David Fincher. Ces romans à succès ont pourtant déjà fait l’objet d’une décevante trilogie scandinave. Aujourd’hui, Millenium est de retour et qui d’autre que le réalisateur de The Social Network, Zodiac, Seven ou Fight Club pouvait réussir cette gageure ?
Une atmosphère froide (paysages enneigés parallèles à des intérieurs glacés) superbement reconstituée, un rythme qui tient en haleine malgré quelques petites longueurs souvent voulues par le cinéaste.
Un journaliste tombé en disgrâce (Daniel Craig) est recruté par un riche homme (Christopher Plummer) pour faire la lumière sur une disparition survenue il y a plusieurs décennies. Il est secondé par une jeune femme rebelle (Rooney Mara) qui n’a pas peur d’enfreindre la loi pour arriver à ses fins, ainsi qu’un casting éblouissant de modestie. Tous ces facteurs sur une musique de fond de Trent Reznor et Atticus Ross, avec lesquels on s’est familiarisé dans The Social Network, finissent par créer une atmosphère à l’esthétisme bien soigné et un exercice cinématographique réussi.
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Intouchables,d’Eric Tolédano et Olivier NakacheAvec François Cluzet et Omar Sy. À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Neuilly et Barbès-Rochechouart, Berlioz et Earth Wind and Fire, les survêts et les écharpes de soie sous les chemises, vont alors cohabiter...
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