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Diaspora

Hymne au Liban avec « Hoja de Cedro »

Dans la dernière édition du mois de novembre de la publication mensuelle Hoja de Cedro (Feuille de Cèdre) paraissant à Tranqueras en Uruguay, l’éditorialiste José María Almada Saad nous livre (en espagnol) un émouvant hymne au Liban, le pays de ses aïeux.
Voici le texte intégral de l’hymne, qu’on peut lire dans sa langue d’origine sur www.hojadecedro.com :
« Le Liban nous inspire les meilleurs sentiments, nous emporte avec son envoûtement inexplicable et pratiquement mystérieux, nous invite à nous promener dans les insondables labyrinthes de son âme phénicienne, nous emporte avec sa musique de harpe et à cordes, sons enivrants accompagnés d’un bruit de tambours de paix. Tambours qui ne sont autres que battements de millions de cœurs autour du monde, qui à l’unisson battent pour la patrie en Orient. Captivante est sa neige blanche baignée par le soleil de l’hiver, qui ne se limite pas à nous montrer le blanc dans sa monotonie, mais pose devant nos yeux les mille contrastes de la blancheur de la montagne libanaise enneigée. Sensation que provoque également la quiétude de ses cèdres verts, et là très proche se laisse entendre le bruit de sa mer bleue et écumeuse, qui se fond dans le sable limpide de ses plages ensoleillées et sereines.
« Et voilà Beyrouth, avec ses villes variant au long de milliers d’années, avec la richesse incomparable de son passé phénicien, son présent où se mélangent modernité et reliques millénaires, et son futur prometteur malgré une scène difficile comme est le Moyen-Orient, confirmant qu’en mer calme ne se forment pas les bons marins.
« Le Liban nous inspire les meilleurs sentiments parce qu’il a su donner des héros à la vie, mille et mille gladiateurs silencieux, humbles, pacifiques, qui s’élancèrent dans le monde pour semer leur travail, gagner leur vie en paix, sans connaître la langue et les coutumes des patries qui leur étaient destinées ; ils furent des héros parce qu’ils vainquirent le déracinement, la séparation familiale, ils furent des héros parce qu’ils n’utilisèrent d’autre arme que l’honnêteté et l’inébranlable volonté de travail.
« Le Liban nous inspire les meilleurs sentiments parce que dans un petit territoire de vallées et de montagnes, il héberge un patrimoine historique et culturel comme peu de pays dans le monde, berceau de penseurs et artistes, creuset de civilisations, mettant en scène le soleil, la neige et les cèdres, mais surtout pour sa grande richesse et son capital humain. Il nous inspire les meilleurs sentiments parce que son ardeur millénaire de liberté et de démocratie ressemble à cette même vocation de nos patries latino-américaines centenaires, qui un jour ont hébergé des milliers de ses enfants, s’adaptant et mélangeant leur sang avec celui des natifs, dispersant leur empreinte et leur trace, formant des familles perpétuant leur moral solide et leurs valeurs simples et riches à la fois.
« Le Liban nous inspire les meilleurs sentiments, et la plume qui déchire le papier nous aide à les peindre avec la couleur rouge de nos veines uruguayennes. »
Dans la dernière édition du mois de novembre de la publication mensuelle Hoja de Cedro (Feuille de Cèdre) paraissant à Tranqueras en Uruguay, l’éditorialiste José María Almada Saad nous livre (en espagnol) un émouvant hymne au Liban, le pays de ses aïeux.Voici le texte intégral de l’hymne, qu’on peut lire dans sa langue d’origine sur www.hojadecedro.com : « Le Liban nous...