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Cinema-

Rencontre

Charbel Kamel (Yves) face à lui-même. (DR)

Ils font partie du clan des sept acteurs principaux de la Rue Huvelin. Comme tous les jeunes, ils ont des rêves pleins la tête et certainement un seul mot à la bouche : « Liberté. » Cette liberté dont la signification a été longtemps galvaudée, Robert Crémona, Charbel Kamel et Carmen Bsaibes la côtoieront de plus près dans ce film. Ils parlent de cette aventure cinématographique et humaine qu’ils ont vécue ensemble.

 

Comment ces trois jeunes étudiants d’audiovisuel, issus de trois différentes universités (USJ, ALBA et LAU), se sont-ils retrouvés sur le même plateau ?
Pour les uns (Carmen et Robert), c’est l’annonce sur Facebook qui a été l’initiatrice, tandis que pour Charbel, c’est une affiche murale qui l’avait séduit et poussé à se présenter au casting. Au bout du compte, les trois se retrouvent dans les personnages qu’ils incarnent. « Nous avons le même caractère que nos personnages », disent-ils.

Comment ont-ils pu tenir leurs rôles respectifs ?
Dans les années 90, les trois comédiens étaient trop jeunes pour côtoyer ces événements. Qu’ont-ils alors fait pour se mettre en « situation » ? Alors que Charbel dit avoir fait des recherches sur cette période afin de bien se mettre dans la peau de son personnage, Robert Crémona tient à signaler qu’aucun d’eux n’est impliqué dans la politique. « D’ailleurs, sur un plateau de tournage il faudra mettre de côté les appartenances et devenir simplement acteur. » Tandis que Carmen, elle, se rappelle bien de la fermeture de la chaîne MTV et avoue que son frère, alors étudiant à l’USJ, lui racontait ce qui se passait. Enfin, les trois comédiens avouent que ce film les a éclairés sur une partie de l’histoire de leur pays. « Je n’ai jamais été intéressé par la politique, avoue Crémona, et comme dit Carmen, ce film m’a ouvert les yeux sur certaines réalités. » Enfin, Charbel précisera qu’il ne faut pas se méprendre sur l’objectif de ce film, car il parle surtout de paix et de liberté et n’a aucune visée politique. « D’ailleurs, la politique a changé depuis au Liban (comme d’habitude !), mais le film restera intemporel, car il porte des valeurs non périssables. »

Des difficultés encourues ?
Personnellement non, « car on a porté en nous la même flamme et passion que nous a insufflées le producteur Maroun Nassar (très présent sur le plateau). Nous vivions ensemble et nous partagions des idées et des craintes, dit Crémona. Par contre, c’est le film qui a connu quelques difficultés qu’il a pu dépasser pour enfin voir le jour. »

Qu’appréhendent-ils à présent que le film est en salle ?
Quelles que soient les circonstances, Robert Crémona, Carmen Bsaibes et Charbel Kamel n’ont jamais pensé quitter le pays. « S’établir ailleurs, c’est se fondre dans une autre culture », disent-ils, et cela ne les intéresse pas. « De plus, l’histoire du Liban est en train de s’écrire maintenant, dira Crémona, et nous voulons y participer. » Ils espèrent ainsi qu’à travers ce film, le message de paix et de liberté soit porté. « Que Rue Huvelin soit simplement vu et apprécié, disent-ils de concert. Qu’il touche les spectateurs et qu’il rende en quelque sorte hommage à tous ceux qui ont vécu et marqué cette période. »

Ils font partie du clan des sept acteurs principaux de la Rue Huvelin. Comme tous les jeunes, ils ont des rêves pleins la tête et certainement un seul mot à la bouche : « Liberté. » Cette liberté dont la signification a été longtemps galvaudée, Robert Crémona, Charbel Kamel et Carmen Bsaibes la côtoieront de plus près dans ce film. Ils parlent de cette aventure...

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