Rechercher
Rechercher

Lifestyle

« Mars n’aime pas les Terriens »

La sonde russe, qui a échoué à se diriger vers Phobos, une lune de Mars, va se désintégrer en entrant en janvier 2012 dans l’atmosphère terrestre si les spécialistes russes ne parviennent pas à la réparer d’ici là, a déclaré hier le patron de l’agence spatiale Roskosmos. « Il y a très peu de chance que (la sonde) atteigne la Terre », a assuré le chef de Roskosmos, Vladimir Popovkine.
La sonde Phobos-Grunt a été lancée la semaine dernière, mais elle est restée en orbite autour de la Terre en raison d’une défaillance, au lieu d’être propulsée vers Phobos. Les scientifiques essayent depuis de reprogrammer l’appareil, sans succès jusqu’à présent. Selon M. Popovkine, ils ont cependant encore jusqu’à début décembre pour mettre les propulseurs de la sonde en marche, après quoi la « fenêtre balistique » pour prendre la direction de Mars sera fermée. « Il y a une chance, mais pour le moment nous ne parvenons pas à obtenir les données télémétriques pour comprendre ce qu’il s’est passé », a-t-il encore ajouté.
« C’est une déconvenue pour l’astrophysique russe », a par ailleurs reconnu le patron de l’agence spatiale russe, tout en relevant que « Mars n’aime pas les Terriens », étant donné que de nombreuses missions – soviétiques, américaines, européennes et japonaises – ont échoué par le passé. « J’aimerais recevoir des résultats positifs, mais le cosmos est une chose si compliquée que ce genre de choses arrivent », a-t-il déclaré.
L’échec de Phobos-Grunt marque aussi celui de la première mission chinoise vers Mars, car la sonde devait mettre en orbite autour de la planète rouge le satellite Yinghuo-1, qui devait en étudier la surface et le champ magnétique. Cette sonde était la première tentative de la Russie de procéder à une mission d’exploration interplanétaire depuis l’échec en novembre 1996 de la sonde Mars 96, qui était retombée dans l’océan Pacifique. « Nous allons tout de même développer la recherche scientifique spatiale », a assuré M. Popovkine.
Pour le rédacteur en chef du périodique Nouvelles de l’astrophysique, Igor Marinine, la perte de cet appareil est une déception, mais pas une surprise, la Russie s’étant retirée des missions interplanétaires depuis 15 ans.
Phobos-Grunt, dont la mission devait durer trois ans, était censé se poser sur la lune martienne, y effectuer des analyses, collecter des échantillons qu’un module devait ensuite ramener sur Terre en 2014, ce qui aurait marqué le premier vol aller-retour vers le système martien.
La sonde russe, qui a échoué à se diriger vers Phobos, une lune de Mars, va se désintégrer en entrant en janvier 2012 dans l’atmosphère terrestre si les spécialistes russes ne parviennent pas à la réparer d’ici là, a déclaré hier le patron de l’agence spatiale Roskosmos. « Il y a très peu de chance que (la sonde) atteigne la Terre », a assuré le chef de Roskosmos, Vladimir...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut