Rechercher
Rechercher

À La Une - Nucléaire

Ahmadinejad : L'Iran "n'a pas besoin de la bombe atomique" pour faire face aux USA

"La guerre n'est pas une partie de plaisir (...) Nous ne voulons pas d'une guerre", affirme Barak.

Des Iraniennes célébrant, le 4 novembre dernier, la prise de l'ambassade américaine par des étudiants iraniens il y a 32 ans. Aujourd'hui, le président Ahmadinejad a accusé les Etats-Unis de piller les richesses des peuples et de les humilier. Atta Kenare/AFP

Le président Mahmoud Ahmadinejad, cité par le site de la télévision d’Etat, a affirmé aujourd’hui mardi que l'Iran "n'a pas besoin de la bombe atomique" pour affronter Washington et ses alliés. "Les Etats-Unis, qui possèdent 5.000 bombes atomiques, nous accusent avec impudence de fabriquer l'arme atomique, mais ils doivent savoir que si nous voulons couper la main qu'ils ont étendu sur le monde nous n'aurons pas besoin de la bombe atomique", a-t-il déclaré. "Nous pouvons atteindre nos objectifs en utilisant la pensée, la culture et la logique", a-t-il ajouté tout en accusant les Etats-Unis de piller les richesses des peuples et de les humilier.

 

L’Iran comme l’ensemble de la scène internationale, attend le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui doit être publié demain mercredi et qui devrait, selon les Occidentaux, apporter des preuves selon lesquelles Téhéran travaillerait à la fabrication d'une arme nucléaire.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi a pour sa part accusé l'Occident de faire pression sur Téhéran "sans arguments ni preuves". Les Occidentaux n'ont toujours "aucune preuve sérieuse" de l'existence d'un programme nucléaire militaire en Iran, a-t-il déclaré aujourd’hui lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue arménien Edouard Nalbandian. "Nous n'avons cessé de répéter que nous n'allons pas fabriquer d'armes nucléaires. Notre position a toujours été de ne pas utiliser notre programme nucléaire à des fins autres que pacifiques", a-t-il encore dit. "Si l'AIEA présente un rapport qui n'est pas objectif, elle perdra de la crédibilité", a-t-il encore averti.

 

Depuis quelques jours, les médias israéliens rapportent que l'option de l'intervention militaire contre l’Iran a été décidée par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Ehud Barak. Dimanche, le président Shimon Pérès avait prévenu que la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran était "plus proche que l'option diplomatique".

 

Aujourd’hui, M. Barak a néanmoins minimisé ces spéculations. "La guerre n'est pas une partie de plaisir (...) Nous ne voulons pas d'une guerre", a-t-il dit au micro de Radio Israël, ajoutant qu'aucune décision n'avait été prise de "nous embarquer dans une quelconque opération". Ehud Barak a toutefois souligné que l'Etat d'Israël devait se tenir prêt à des "situations inconfortables" et que la responsabilité ultime de sa sécurité relevait de lui seul. Toutes les options pour réduire les ambitions nucléaires de l'Iran doivent donc rester sur la table, a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman, a, pour sa part, déclaré que l’Iran doit être frappé par des sanctions internationales "très sévères et paralysantes".

Le ministre iranien de la Défense Ahmad Vahidi a pour sa part qualifié les menaces israéliennes d'attaquer les sites nucléaires iraniens de "propagande médiatique" tout en affirmant que son pays était prêt à riposter à toute action militaire.

 

Sur le plan international, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a demandé à Téhéran de faire preuve de souplesse et de sincérité et de s'impliquer dans une coopération sérieuse avec l’AIEA. Selon lui, l'AIEA doit également se montrer "juste et objective".

La France, de son côté, a indiqué qu’elle soutiendra le renforcement des sanctions internationales contre l'Iran s'il se confirme que son programme nucléaire poursuit un objectif militaire. "Nous sommes très inquiets de la dérive iranienne", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, sur RTL. La France considère cependant qu'il faut "tout faire pour éviter ce qu'aurait d'irréparable une intervention militaire" contre l'Iran, a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le président Mahmoud Ahmadinejad, cité par le site de la télévision d’Etat, a affirmé aujourd’hui mardi que l'Iran "n'a pas besoin de la bombe atomique" pour affronter Washington et ses alliés. "Les Etats-Unis, qui possèdent 5.000 bombes atomiques, nous accusent avec impudence de fabriquer l'arme atomique, mais ils doivent savoir que si nous voulons couper la main qu'ils ont...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut