Jeudi 2 novembre, le Programme des Nations unies pour le développement a rendu public son classement mondial des indices de développement humain. Les chiffres ont été communiqués à la presse libanaise à l’hôtel Gefinor à Hamra en présence du ministre de l’Environnement, M. Nazem el-Khoury.
L’indice de développement humain est calculé chaque année depuis 1990. Il a été créé pour estimer le niveau de développement national de manière plus juste que le seul calcul du PNB par habitant. Les trois critères principaux sont l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie. Avec un indice de 0,739, le Liban fait moins bien que l’an dernier en se positionnant à la 71e position des 187 pays pris en compte.
Classement régional
Parmi les pays arabes, le Liban se place à la 7e place derrière la Libye (64e) et avant Oman (89e). Les Émirats arabes unis (30es) arrivent premiers du classement régional, tendis que le Soudan (169e) ferme la marche. L’IDH moyen des pays arabes est de 0,640 alors que l’indice mondial moyen s’élève à 0,682.
L’espérance de vie libanaise est classée 14e de la région avec une moyenne de 72,6 ans. Entre 1980 et 2011, cette moyenne a augmenté de 6,1 années, mais reste faible surtout lorsqu’elle est comparée au montant des dépenses de santé par habitant. En matière d’éducation, les Libanais sont bien au-dessus des chiffres régionaux avec en moyenne 7,9 années de scolarisation contre 5,9 années pour les pays arabes. Environ un tiers des Libanais de plus de 25 ans (33,3 % des hommes et 32,4 % des femmes) ont continué leurs études au moins jusqu’au secondaire.
IDH ajusté aux inégalités
Depuis 2010, un ajustement de l’IDH est effectué en fonction des inégalités. Cet ajustement permet de mieux saisir le niveau de vie des pays. Le Programme des Nations unies pour le développement explique ainsi cette modification : « En un sens, (cet ajustement) est le véritable niveau de développement humain, alors que l’IDH peut être vu comme une indication du potentiel développement humain qui pourrait être accompli s’il n’y avait pas d’inégalités. » En tenant compte de cette nouvelle formule, le Liban perd neuf places avec un indice qui chute à 0,571. La première inégalité libanaise soulignée par le PNUD concerne la parité. En effet, la participation des femmes dans le monde du travail s’élève à 22,3 % (contre 71,5 % pour les hommes), alors que seulement 3,1 % des parlementaires sont des femmes.
L’indice de développement humain est calculé chaque année depuis 1990. Il a été créé pour estimer le niveau de développement national de manière plus juste que le seul calcul du PNB par habitant. Les trois critères principaux sont l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie. Avec un indice de 0,739, le Liban fait moins bien que l’an dernier en se positionnant à la 71e position des 187 pays pris en compte.
Classement régional
Parmi les pays arabes, le Liban se place à la 7e place derrière la Libye (64e) et avant Oman (89e). Les Émirats arabes unis (30es) arrivent premiers du classement régional, tendis que le Soudan (169e) ferme la marche. L’IDH moyen des pays arabes est de 0,640 alors que l’indice mondial moyen s’élève à 0,682.
L’espérance de vie libanaise est classée 14e de la région avec une moyenne de 72,6 ans. Entre 1980 et 2011, cette moyenne a augmenté de 6,1 années, mais reste faible surtout lorsqu’elle est comparée au montant des dépenses de santé par habitant. En matière d’éducation, les Libanais sont bien au-dessus des chiffres régionaux avec en moyenne 7,9 années de scolarisation contre 5,9 années pour les pays arabes. Environ un tiers des Libanais de plus de 25 ans (33,3 % des hommes et 32,4 % des femmes) ont continué leurs études au moins jusqu’au secondaire.
IDH ajusté aux inégalités
Depuis 2010, un ajustement de l’IDH est effectué en fonction des inégalités. Cet ajustement permet de mieux saisir le niveau de vie des pays. Le Programme des Nations unies pour le développement explique ainsi cette modification : « En un sens, (cet ajustement) est le véritable niveau de développement humain, alors que l’IDH peut être vu comme une indication du potentiel développement humain qui pourrait être accompli s’il n’y avait pas d’inégalités. » En tenant compte de cette nouvelle formule, le Liban perd neuf places avec un indice qui chute à 0,571. La première inégalité libanaise soulignée par le PNUD concerne la parité. En effet, la participation des femmes dans le monde du travail s’élève à 22,3 % (contre 71,5 % pour les hommes), alors que seulement 3,1 % des parlementaires sont des femmes.
Jeudi 2 novembre, le Programme des Nations unies pour le développement a rendu public son classement mondial des indices de développement humain. Les chiffres ont été communiqués à la presse libanaise à l’hôtel Gefinor à Hamra en présence du ministre de l’Environnement, M. Nazem el-Khoury.L’indice de développement humain est calculé chaque année depuis 1990. Il a été créé...