La Résistance a gagné en puissance, selon trois responsables du Hezbollah

Trois responsables du Hezbollah ont mis l’accent, en chœur, au cours de diverses occasions, sur le renforcement des capacités du parti auquel ils appartiennent.
« Le Hezbollah est aujourd’hui plus fort et plus résistant que jamais. Il est capable de faire face à tous défis sur base de la ligne (politique) en faveur de laquelle il s’est engagé », a ainsi déclaré le numéro 2 du parti, cheikh Naïm Kassem, au cours d’un congrès sur « l’éveil islamique » organisé par l’Iran.
Il a dans le même temps mis en garde contre toute discorde sunnito-chiite, « ou n’importe quelle autre discorde nationale », en indiquant que la priorité du Hezbollah est de combattre Israël. « Nous étions prêts à barrer la voie à la discorde et à renoncer à tous les postes », a ajouté cheikh Kassem, sans davantage d’explications.
Plus agressif, le président du conseil exécutif du Hezbollah, sayyed Hachem Safieddine, s’est déchaîné contre « les Libanais qui misent sur des forces étrangères, comme les États-Unis ou certains pays européens, ou sur des changements dans la région ».
Dans l’allocution qu’il a prononcée lors d’un forum municipal du Hezbollah, il a estimé que « certains Libanais ne tombent que sur de faux paris lorsqu’ils essaient de prendre pour cible la Résistance et ses armes ». « Ils n’ont rien tiré des leçons du passé et leurs discours au sujet des deux reflètent en tout cas leur impuissance et leur faiblesse », a poursuivi sayyed Safieddine, avant de souligner que « la Résistance et son public sont aujourd’hui plus forts que jamais ».
Le député Ali Fayad lui a fait écho dans le discours qu’il a prononcé lors de la commémoration du massacre de Touline, en 1972, en affirmant que la Résistance « a gagné en force et est devenue une constante du système de défense du Liban ». Il a mis l’accent sur son aspect « fédérateur au niveau communautaire et régional » ainsi que sur « la stabilité dont elle jouit sur les plans politique, logistique et social ».
S’il a salué une récente déclaration du commandant en chef de la Finul, le général Alberto Asarta, sur la sécurité qui prévaut au Liban-Sud, M. Fayad a insisté sur le fait que « cette stabilité est le fruit des efforts de la Résistance et non pas de la Finul, de la communauté internationale ou des résolutions de l’ONU ».