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Liban - Loisirs

Le canyoning à Hammana : l’histoire d’une aventure-passion

Lebanese Adventure a introduit un nouveau sport, le canyoning, à ses activités de plein air qui s’inscrivent toutes dans le cadre de l’écotourisme.

Au bout des peines, de l’eau fraîche.


Dans le genre « Monsieur-je-joins-l’utile-à-l’agréable », André Béchara fait très bonne figure. Il est libanais, spéléologue de formation, a un immense respect pour la faune et la flore et aime son pays «malgré tout». Lebanese Adventure, c’est lui. Il s’agit d’une organisation pionnière dans le domaine des activités de plein air et d’écotourisme, âgée de 14 ans et qu’il a fondée avec un partenaire, Serge Soueid.
Encourageant la dynamique de groupe, il intègre son programme au cursus éducatif des écoles en prenant en charge les classes vertes et blanches depuis presque dix ans déjà. La raquette sur neige, c’est lui aussi.
André Béchara est natif de Hammana. Il aime sa région et a décidé cette année d’en faire une destination touristique pour étrangers et «surtout pour nous Libanais». Aussi, il n’a pas lésiné sur les moyens: création de sentiers de randonnées, parapente, rappel et escalade, établissement de maisons d’hôtes à la disposition des curieux. «J’ai toujours été passionné par la rivière de ma région et déjà tout petit je rêvais de pouvoir un jour descendre cette falaise», dit-il. Il fait donc aujourd’hui partie de ceux qui pourront un jour dire avoir réalisé leurs rêves puisque Lebanese Adventure propose, depuis juin et jusqu’à octobre, un parcours de canyoning. «Ce canyon long d’un kilomètre à Hammana est adossé à l’imposante falaise de Blanche qui surplombe la vallée de Lamartine», explique André Béchara, avant d’ajouter: «Le canyoning, c’est la descente des rivières en utilisant la marche, le rappel, la nage, les sauts, la désescalade. Le parcours peut durer quatre heures. Il est facile et peut être divisé en plusieurs portions, suivant les degrés de professionnalisme. Il n’est pas dangereux et reste facilement évacuable. Il se trouve à une trentaine de minutes de la capitale. C’est un emplacement idéal pour l’écotourisme.»
Il s’agit, bien entendu, d’une activité saisonnière, puisque la rivière devient ensuite impraticable. Il n’en demeure pas moins qu’André Béchara est plus impliqué dans le développement de ce secteur que dans les autres, puisque celui-ci requiert une connaissance particulière des techniques employées. «Nous avons entraîné des locaux afin qu’ils puissent prendre en charge les autres activités menées dans la région. Le rappel classique est un moyen de déplacement en montagne, tandis que le canyoning tend vers plus d’activité. Nous devons donc être présents tout au long de son déroulement», précise-t-il.
Il rappelle que, comme pour toute activité de plein air, le risque zéro n’existe pas et dissocie les dangers objectifs (conditions naturelles, choix du parcours et du matériel) qui peuvent être évités, et les dangers subjectifs (en rapport avec le comportement des personnes). «Nous gérons la peur des personnes afin qu’elle ne se développe pas en état de panique. Si les instructions sont respectées, je ne vois pas ce qui pourrait provoquer un accident. Il y a treize ans, nous étions les seuls dans le secteur des activités de plein air. Aujourd’hui il y en a d’autres, mais tous n’ont pas les qualifications requises. Le problème réside principalement dans le fait qu’aucune législation ne régit ces activités, d’où les risques d’accidents provenant d’une ignorance du domaine ou de l’incompétence», déclare-t-il.
Père de famille, il entraîne ses fils avec lui dans ses aventures. L’aîné considère le canyoning comme étant «un sport différent qui fait appel à la vigilance et à la responsabilité, et qui pousse celui qui le pratique à se surpasser. C’est aussi un sport d’endurance».
«Nous pratiquons ce sport par passion, amour de la nature et de l’aventure, le Liban profond est inconnu et c’est une façon amusante de le découvrir», conclut André Béchara.
Dans le genre « Monsieur-je-joins-l’utile-à-l’agréable », André Béchara fait très bonne figure. Il est libanais, spéléologue de formation, a un immense respect pour la faune et la flore et aime son pays «malgré tout». Lebanese Adventure, c’est lui. Il s’agit d’une organisation pionnière dans le domaine des activités de plein air et d’écotourisme, âgée de 14 ans et...
commentaires (2)

Comme d'habitude, vous oubliez de donner un nom de site ou un numéro de téléphone pour contacter la personne que vous citez.

Jean Atallah

13 h 57, le 12 août 2011

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Commentaires (2)

  • Comme d'habitude, vous oubliez de donner un nom de site ou un numéro de téléphone pour contacter la personne que vous citez.

    Jean Atallah

    13 h 57, le 12 août 2011

  • Esperons que l'orange ne confondra plus le Liban avec un site de canyoning a ciel ouvert ou le seul mot d'ordre est : descendre par tous les moyens, et rien que descendre !

    Raymond Arbid

    19 h 19, le 11 août 2011

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