M. Hariri a déclaré dans ce cadre : « À l’ombre des développements dont la scène syrienne est le théâtre et des opérations militaires et sécuritaires qui font, quotidiennement, des dizaines de victimes parmi le peuple syrien frère, et face à l’obstination à considérer que la solution sécuritaire est la seule solution qui se présente au commandement syrien pour sortir de l’impasse dans laquelle il s’est laissé entraîner, et à la lumière des appels qui émanent chaque jour des villes et localités syriennes, de Hama, Deir ez-Zor, Homs, Deraa, Maarret el-Naaman, du rif de Damas, de Lattaquié, Douma, Banias, Qaboun, et de nombreuses autres régions qui participent au mouvement populaire syrien, à la lumière de l’ensemble de ces données, les dernières positions arabes ont constitué une étape avancée dans l’élan de solidarité avec le peuple syrien et avec ses droits légitimes en matière de liberté, de réforme, de changement et de transition vers un régime démocratique, de manière à préserver l’unité de la Syrie et à jeter les bases d’une phase nouvelle dans son histoire et celle de la région. »
« Il ne fait aucun doute que le discours historique adressé hier par le roi Abdallah ben Abdel Aziz à la Syrie et à son peuple est intervenu à une étape charnière de ces développements, couronnant la position arabe par une vision sincère et ferme, mettant en garde contre les dangers de la poursuite des actes de violence, de l’effusion de sang et du glissement vers le chaos, a ajouté M. Hariri. À partir d’une position arabe responsable et sage, l’Arabie saoudite a proclamé que la Syrie et son peuple ne seront pas laissés seuls dans la tempête. »
Et de poursuivre : « Il était naturel que le discours du roi Abdallah ben Abdel Aziz soit à l’avant-garde des positions arabes, régionales et internationales, qu’il constitue un tournant dans le cours des événements qui se produisent en Syrie, et qu’il souligne au monde entier que la Syrie a des frères qui ont pour devoir de manifester leur attention, leur solidarité et leur fraternité. Les communiqués publiés par le Conseil de coopération du Golfe, par la Ligue arabe et par certaines instances officielles et populaires dans nombre de pays arabes frères devraient inciter le gouvernement libanais à prendre conscience de l’importance de ce moment historique et à remettre en question la politique de suivisme total qui se traduit par des rôles qui lui sont imposés sur les plans politique, sécuritaire et diplomatique et qui ne sont pas compatibles avec les principes de fraternité et de liens historiques constamment repris dans le discours et la littérature politiques se rapportant aux relations privilégiées avec la Syrie. Le b.a.-ba des relations fraternelles privilégiées avec la Syrie impose en cet instant exceptionnel de l’histoire de la région que les Libanais, quelle que soit leur position officielle, politique, spirituelle et culturelle, expriment leur solidarité avec le peuple syrien frère face à la tragédie à laquelle il est confronté. »
« Le Liban ne peut pas se laver les mains du massacre qui frappe le pays arabe frère le plus proche de lui, a encore déclaré M. Hariri. Mais le Liban, au niveau du président, du gouvernement et de ses institutions, doit éviter d’avaliser la politique de répression qui vise le peuple syrien, de faire partie d’un système politique, médiatique, diplomatique et sécuritaire qui prend parti pour la faction que les Arabes et le monde entier pointent du doigt, l’accusant de mener la guerre contre sa population et les villes syriennes ».
« Nous comprenons le fait que le gouvernement actuel au Liban n’aurait pas vu le jour sans la volonté du commandement syrien, a poursuivi M. Hariri. Mais le peuple syrien qui saigne et de larges factions du peuple libanais ne peuvent pas comprendre l’obstination du gouvernement libanais à se tenir à l’écart, tant au niveau de ses décisions que de ses orientations, du nouveau climat arabe, et à se plonger dans un isolement qui fait du Liban un partenaire dans tout ce qui est en contradiction avec son histoire démocratique, avec son message particulier en Orient, comme tribune avant-gardiste de la liberté d’expression. »
Et de conclure : « Le Liban est appelé à se tenir aux côtés de la Syrie. Les institutions officielles au Liban sont appelées à traduire dans les faits les relations privilégiées avec la Syrie comme elles devraient l’être dans les tournants historiques et les moments cruciaux. Se tenir aux côtés de la Syrie signifie, cette fois, se tenir aux côtés de son peuple et ne pas renier sa volonté portant sur le choix de son système, la réalisation de sa liberté et l’édification de son avenir. Le Liban n’est à la solde d’aucun régime dans la région, aux plans politique, diplomatique ou sécuritaire. Le Liban est un pays qui a un rôle, un message. Sa solidarité avec la cause du peuple syrien est au cœur de ce message qui est la raison d’être du Liban. »
Ah, Monsieur : A propos du "monde" du Turf et des champs de Courses, je suis un amateur comme vous mais plutôt expérimenté alors, un petit conseil, ne jouer plus "Gagnant" mais "Placé" et je peux comprendre votre désarroi car, vous n'avez qu'un seul "favori" et Il n’est "nullement" à sa place ICI parmi LES Vrais Favoris ! Alors que NOUS, nous en avons plein d'Excellents Chevaux et donc un grand choix qui nous permet, et "à l'Aise", de choisir en jouant "Placé" ou "gagnant/placé" étant donné que "d'office" un des trois premiers qui touchera la Ligne d'Arrivée sera inévitablement issu de notre Côté ! C'est ainsi que je vous conseille, tant qu'il est encore temps, et je vous assure ce n'est plus qu'une question de Mois, laissez le donc "Tomber" à "Votre favori" ! Et franchement vous n'êtes pas obligé de me croire.
07 h 27, le 10 août 2011