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Économie - Liban - Événement

Le New York Forum, un événement économique d’envergure

Près de 700 participants – dont un certain nombre de Libanais – ainsi qu’une centaine de journalistes sont attendus à la deuxième édition annuelle du New York Forum.
Rien n’arrête l’ascension irrésistible de l’homme d’affaires marocain, Richard Attias. Et « l’ADN de New York » lui donne des ailes. Avec la deuxième édition du New York Forum, qui se tiendra à l’hôtel Hyatt demain et après-demain, l’ancien PDG de Publicis Events et l’initiateur du World Economic Forum de Davos lance une offensive de charme dans l’univers de la communication événementielle et de prestige qui séduit New York. Quel impact a ce nouveau format sur l’économie ?
Démarrée en 2010, cette initiative, qui regroupe les grands de ce monde, s’inscrit dans un contexte de crise économique. Bien accueilli par le G20 l’an dernier, ce forum a fait mouche. « Nous étions assez visionnaires, dit-il. Car étant dans le secteur privé pendant les vingt dernières années et ayant le privilège d’être partout, en conseillant les PDG du secteur privé et certains gouvernements sur leur stratégie de la communication, j’ai pensé qu’il était nécessaire de créer une nouvelle plate-forme où nous pourrons donner une voix aux chefs d’entreprise dans le format qui permet d’échanger les meilleures pratiques, de travailler », de faire du « networking », et de s’adresser aux médias qui jouent un rôle-clé, affirme Richard Attias, lors d’une conférence de presse tenue au New York Foreign Press Center.

Ambitieux programme économique
Plus de 680 participants dont un certain nombre d’hommes d’affaires libanais et une centaine de journalistes sont déjà inscrits.
Le New York Forum 2011 a un ambitieux programme centré essentiellement sur l’économie, plus particulièrement l’emploi « qui est un problème mondial », et la compétitivité, en présence notamment de la conseillère spéciale de Barack Obama, Valerie Jarrett, de l’ancien PDG d’AOL, le philanthrope Steve Case, du PDG d’UBS Investment Bank, Robert Wolf, et du PDG de Comcast, Brian L. Roberts.
Quant à l’enfant chéri du World Economic Forum de Davos 2011, Carlos Ghosn, « il ne pourra malheureusement pas y prendre part cette année. Il avait l’intention d’y participer, mais il a changé d’avis à la dernière minute. Car il a d’autres priorités aujourd’hui. Nous aurions absolument souhaité l’avoir pour qu’il nous parle du nouveau modèle d’affaires de l’industrie automobile. Nous essayons de l’engager pour l’année prochaine », a indiqué Richard Attias à L’Orient-Le Jour.
Le New York Forum 2011 consacrera une session spéciale à la Chine – car « un des objectifs du forum est d’avoir une meilleure compréhension de la Chine » – et également à l’Amérique latine. Une autre importante session couvrira « l’impact économique énorme » du « printemps arabe ». Un autre format pour un meilleur « accès de la femme à de hautes responsabilités dans la société » est coorganisé par la fondation de son épouse, « Cecilia Attias Foundation for Women » (ex-Sarkozy). Quant à l’importance de l’innovation, « clé de la création d’emplois et de nouveaux talents à de nouvelles industries », elle fera l’objet de débats. Un autre sujet de discussion portera sur l’impact des médias sociaux tels que Facebook, Twitter....

« Brainstorming » adressé au G20
Cette plate-forme « très interactive » se tiendra dans la « transparence », assure Richard Attias. Après de longues séances de « brainstorming », les participants sortiront avec des propositions concrètes sur la création d’emplois, la relance de l’économie, les « meilleures relations » entre le public et le privé, et aussi l’avenir économique du monde arabe. « Je voudrais aborder une meilleure compréhension de ce qui se passe dans cette partie du monde », affirme Richard Attias.
Cette session spéciale sera « modérée » par ce dernier, en présence « d’une bonne représentation de décideurs de la région », dont notamment le ministre tunisien de l’Économie, des hommes d’affaires égyptiens pour « donner une voix au secteur des affaires en Égypte », l’ancien ministre jordanien des Finances, le chef de la Cour royale de Jordanie, le président de la Bourse de Casablanca et un haut dirigeant d’Arabie saoudite.
Cet ingénieur civil de formation « ne s’attend pas à trouver des solutions immédiates, mais espère venir avec une série de propositions concrètes qui pourraient être expérimentées ». Les faits saillants du programme 2011 « seront consignés dans un livre blanc qui sera soumis plus tard au forum du G20 qui se tiendra en novembre ». « J’espère qu’à notre niveau, nous serons en mesure d’influencer », a-t-il conclu.
Rien n’arrête l’ascension irrésistible de l’homme d’affaires marocain, Richard Attias. Et « l’ADN de New York » lui donne des ailes. Avec la deuxième édition du New York Forum, qui se tiendra à l’hôtel Hyatt demain et après-demain, l’ancien PDG de Publicis Events et l’initiateur du World Economic Forum de Davos lance une offensive de charme dans l’univers de la...

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