En bref

« Titanic », un nom maudit
Son destin était écrit : le Titanic II, un petit bateau de plaisance baptisé en mémoire du paquebot qui avait coulé en 1912, a subi le même sort lors son voyage inaugural dans un port anglais, cette fois-ci sans faire de victimes et sans avoir heurté un iceberg. « Sans l'aide du capitaine du port, j'aurais coulé avec le Titanic », a raconté le propriétaire britannique de l'embarcation de 4,8 mètres de long, Mark Wilkinson, cité dans la presse britannique hier. « Tout ça est vraiment gênant, et j'en ai ras-le-bol des gens qui me demandent si j'ai heurté un iceberg », a-t-il ajouté. M. Wilkinson était parti pêcher au large du Dorset, dans le sud de l'Angleterre, pour la première fois à bord de sa nouvelle acquisition. À son retour au port de West Bay, les choses ont mal tourné, la coque prenant l'eau. Des photos publiées dans la presse britannique montrent M. Wilkinson s'accrochant désespérément à la petite partie émergée de son bateau qui coule à pic. « Ce n'était pas un très gros bateau. Je pense qu'un glaçon aurait pu le faire couler », a commenté ironiquement un témoin. Le Titanic, parti de Southampton pour rallier New York, a coulé le 14 avril 1912, deux heures et demie après avoir heurté un iceberg lors de sa traversée inaugurale de l'Atlantique. Plus de 1 500 personnes sont mortes lors de ce naufrage.

Massage ou épilation : les petites filles veulent être comme maman
Certaines jouent encore à la poupée, mais ne rechignent pas à une séance de manucure, épilation ou massage du corps aux huiles essentielles. Les petites filles et adolescentes veulent être belles comme maman et fréquentent déjà les spas et centres de soins. Dans son spa, l'esthéticienne Fatia Romeu propose une série de formules de soins allant de 32 à 120 euros adaptées aux enfants de 6 à 15 ans. Les filles peuvent venir seules, entre copines ou avec leur mère. « Les fillettes viennent chez moi principalement pour un modelage du cuir chevelu, un soin des mains ou du visage, une pose de vernis », raconte Fatia Romeu qui a importé en France ce concept venu des États-Unis. Il lui arrive aussi de procéder à « l'épilation du maillot et des aisselles pour des fillettes d'une dizaine d'années qui ont un système pileux très développé et qui sont l'objet de moqueries à l'école ». Pour Marie-France Hirigoyen, psychiatre, cette vogue est le signe d'une « dérive de notre époque : l'hypersexualité des toutes jeunes filles ». « Les très jeunes filles se font de plus en plus épiler le maillot. C'est une conséquence du fonctionnement de notre société hyperérotisée, mais c'est aussi le changement des rapports des jeunes filles et des mères », estime-t-elle. « À une époque où on amène les mères à rester jeunes le plus longtemps possible, on amène les petites filles à être dans la sexualité et la féminité de plus en plus tôt », constate la psychiatre, ajoutant : « Ces nouvelles normes sexuelles sont relayées par les magazines féminins où les petites filles doivent être de petites Lolita et des consommatrices. »