La Banque centrale de Syrie a récemment relevé les taux d'intérêt de 2 points en moyenne, dans le but de soutenir la devise nationale. Le 2 mai, la Banque a ainsi relevé les taux d'intérêt sur les dépôts à un minimum de 7 % et un maximum de 9 %, contre 5 à 7 % précédemment.
En parallèle, les marges de profit dont bénéficient les banques sur les taux bancaires les plus bas et les plus élevés ont également été réduites à 1 % contre 2 % précédemment. Cela signifie que le taux maximal pouvant actuellement être proposé sur le marché est de 10 %, contre 9 % précédemment, tandis que le minimum s'élève à 6 %, contre 3 % précédemment.
En outre, le différentiel entre les taux les plus bas et les plus élevés d'une banque individuelle ne peut dépasser les 2 %, a stipulé la Banque centrale, alors que le différentiel pouvait précédemment s'élever jusqu'à 3 %.
Les taux d'intérêt sur les certificats d'investissement et les comptes épargne ont également été relevés de 2 points à 7 %. La valeur maximale pour un compte épargne a également été doublée, passant à deux millions de livres syriennes (42 000 dollars) contre un million précédemment. En outre, les taux d'intérêt sur les certificats de dépôt ont été relevés à 10 % pour une durée d'un an, 10,5 % pour deux ans et 11 % pour trois ans.
La décision de la Banque centrale intervient alors que la livre syrienne a subi des pressions considérables début mai, perdant à un moment quelque 15 % de sa valeur par rapport au dollar sur le marché noir, avant de se redresser. L'augmentation des taux d'intérêt marque désormais la fin d'une politique mise en œuvre depuis des années ; en janvier dernier, les taux avaient été abaissés de 0,5 points en moyenne. La Banque centrale a également relevé les taux pratiqués sur les comptes en devises étrangères, augmentant son taux à Libor+2 ou 3 % sur les comptes en dollars et à Libor+1ou 2 % sur les comptes en euros.
En parallèle, la Banque a autorisé les banques commerciales locales à vendre des devises étrangères aux résidents sans que ces dernières aient à en justifier l'emploi. Ainsi, les banques sont aujourd'hui en mesure de vendre un montant maximum de 120 000 dollars ou l'équivalent de cette somme en euros, et ce en une seule fois, à condition que ce montant soit ensuite déposé dans un compte à terme au sein de la même banque. Les dépositaires sont autorisés, à la fin du terme, à retirer le montant en devises de leur choix. La Banque centrale espère, à travers cette mesure, fournir des liquidités en devises sur le marché des changes, afin de contrer l'essor du marché noir.
Par ailleurs, la Banque centrale a également abaissé le montant des réserves obligatoires dont doivent disposer les banques locales à 5 % au maximum du total de leurs dépôts, contre 10 % précédemment. Le ratio des réserves obligatoires pourrait même être abaissé à 0 % si les banques allouent une proportion spécifique de leur portefeuille de crédits au financement des petites et moyennes entreprises (PME) ou des secteurs comme l'industrie ou le tourisme.
En coopération avec : The Syria report
En parallèle, les marges de profit dont bénéficient les banques sur les taux bancaires les plus bas et les plus élevés ont également été réduites à 1 % contre 2 % précédemment. Cela signifie que le taux maximal pouvant actuellement être proposé sur le marché est de 10 %, contre 9 % précédemment, tandis que le minimum s'élève à 6 %, contre 3 % précédemment.
En outre, le différentiel entre les taux les plus bas et les plus élevés d'une banque individuelle ne peut dépasser les 2 %, a stipulé la Banque centrale, alors que le différentiel pouvait précédemment s'élever jusqu'à 3 %.
Les taux d'intérêt sur les certificats d'investissement et les comptes épargne ont également été relevés de 2 points à 7 %. La valeur maximale pour un compte épargne a également été doublée, passant à deux millions de livres syriennes (42 000 dollars) contre un million précédemment. En outre, les taux d'intérêt sur les certificats de dépôt ont été relevés à 10 % pour une durée d'un an, 10,5 % pour deux ans et 11 % pour trois ans.
La décision de la Banque centrale intervient alors que la livre syrienne a subi des pressions considérables début mai, perdant à un moment quelque 15 % de sa valeur par rapport au dollar sur le marché noir, avant de se redresser. L'augmentation des taux d'intérêt marque désormais la fin d'une politique mise en œuvre depuis des années ; en janvier dernier, les taux avaient été abaissés de 0,5 points en moyenne. La Banque centrale a également relevé les taux pratiqués sur les comptes en devises étrangères, augmentant son taux à Libor+2 ou 3 % sur les comptes en dollars et à Libor+1ou 2 % sur les comptes en euros.
En parallèle, la Banque a autorisé les banques commerciales locales à vendre des devises étrangères aux résidents sans que ces dernières aient à en justifier l'emploi. Ainsi, les banques sont aujourd'hui en mesure de vendre un montant maximum de 120 000 dollars ou l'équivalent de cette somme en euros, et ce en une seule fois, à condition que ce montant soit ensuite déposé dans un compte à terme au sein de la même banque. Les dépositaires sont autorisés, à la fin du terme, à retirer le montant en devises de leur choix. La Banque centrale espère, à travers cette mesure, fournir des liquidités en devises sur le marché des changes, afin de contrer l'essor du marché noir.
Par ailleurs, la Banque centrale a également abaissé le montant des réserves obligatoires dont doivent disposer les banques locales à 5 % au maximum du total de leurs dépôts, contre 10 % précédemment. Le ratio des réserves obligatoires pourrait même être abaissé à 0 % si les banques allouent une proportion spécifique de leur portefeuille de crédits au financement des petites et moyennes entreprises (PME) ou des secteurs comme l'industrie ou le tourisme.
En coopération avec : The Syria report
La Banque centrale de Syrie a récemment relevé les taux d'intérêt de 2 points en moyenne, dans le but de soutenir la devise nationale. Le 2 mai, la Banque a ainsi relevé les taux d'intérêt sur les dépôts à un minimum de 7 % et un maximum de 9 %, contre 5 à 7 % précédemment. En parallèle, les marges de profit dont bénéficient les banques sur les taux bancaires les plus bas et...