Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé cette année ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) syrien à la baisse, en raison de la crise politique actuelle que traverse le pays depuis le 15 mars.
Dans sa publication semestrielle portant sur les perspectives économiques mondiales, le FMI a indiqué s'attendre à ce que le taux de croissance du PIB syrien s'élève à 3 % en 2011 au lieu des 5,5 % prévus en octobre dernier.
Ces pronostics sont les premiers à avoir été publiés depuis le début de la vague de contestations qui agite le pays. L'économie syrienne est prévue d'être significativement affectée par cette situation ; mais le gouvernement n'a jusque-là pas encore fourni d'estimations relatives aux indicateurs économiques majeurs.
Le rapport du FMI a revu la plupart de ses prévisions concernant les pays du Moyen-Orient à la baisse. La croissance du PIB est aujourd'hui prévue d'atteindre 1 % et 1,3 % en Égypte et en Tunisie respectivement, contre 5,5 % et 4,8 % lors des estimations précédentes. Quant à la Syrie, son PIB devrait croître de 5,1 % en 2012.
Le FMI a également révisé ses estimations de croissance pour l'an dernier à 3,2 % pour la Syrie, contre 4 % précédemment. Cet organisme, basé à Washington, ne fournit pas de détails spécifiques concernant chaque pays. Selon le gouvernement syrien, l'économie a progressé de quelque 5 % en 2010.
Que le FMI prévoit toujours une croissance du PIB syrien cette année est surprenant - même si le fait que le rapport a été publié alors que les manifestations venaient tout juste de débuter puisse expliquer ces pronostics. Dans un chapitre portant sur les développements en cours dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), le rapport souligne qu'« en fonction de leur durée et de leur intensité, les effets locaux de la crise politique et sociale pourraient être plus importants qu'initialement prévu ».
Les prévisions concernant l'inflation et le budget ont également été revues. L'inflation est maintenant prévue de s'élever à 6 % cette année, contre 5 % dans le rapport précédent, tandis que le déficit budgétaire devrait augmenter à 4,6 % du PIB contre 3,4 % au cours des estimations précédentes.
Les prévisions communiquées par le FMI diffèrent souvent de celles fournies par d'autres institutions, variant même d'un département à l'autre de cet organisme.
En coopération avec : The Syria report
Dans sa publication semestrielle portant sur les perspectives économiques mondiales, le FMI a indiqué s'attendre à ce que le taux de croissance du PIB syrien s'élève à 3 % en 2011 au lieu des 5,5 % prévus en octobre dernier.
Ces pronostics sont les premiers à avoir été publiés depuis le début de la vague de contestations qui agite le pays. L'économie syrienne est prévue d'être significativement affectée par cette situation ; mais le gouvernement n'a jusque-là pas encore fourni d'estimations relatives aux indicateurs économiques majeurs.
Le rapport du FMI a revu la plupart de ses prévisions concernant les pays du Moyen-Orient à la baisse. La croissance du PIB est aujourd'hui prévue d'atteindre 1 % et 1,3 % en Égypte et en Tunisie respectivement, contre 5,5 % et 4,8 % lors des estimations précédentes. Quant à la Syrie, son PIB devrait croître de 5,1 % en 2012.
Le FMI a également révisé ses estimations de croissance pour l'an dernier à 3,2 % pour la Syrie, contre 4 % précédemment. Cet organisme, basé à Washington, ne fournit pas de détails spécifiques concernant chaque pays. Selon le gouvernement syrien, l'économie a progressé de quelque 5 % en 2010.
Que le FMI prévoit toujours une croissance du PIB syrien cette année est surprenant - même si le fait que le rapport a été publié alors que les manifestations venaient tout juste de débuter puisse expliquer ces pronostics. Dans un chapitre portant sur les développements en cours dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), le rapport souligne qu'« en fonction de leur durée et de leur intensité, les effets locaux de la crise politique et sociale pourraient être plus importants qu'initialement prévu ».
Les prévisions concernant l'inflation et le budget ont également été revues. L'inflation est maintenant prévue de s'élever à 6 % cette année, contre 5 % dans le rapport précédent, tandis que le déficit budgétaire devrait augmenter à 4,6 % du PIB contre 3,4 % au cours des estimations précédentes.
Les prévisions communiquées par le FMI diffèrent souvent de celles fournies par d'autres institutions, variant même d'un département à l'autre de cet organisme.
En coopération avec : The Syria report
Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé cette année ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) syrien à la baisse, en raison de la crise politique actuelle que traverse le pays depuis le 15 mars.Dans sa publication semestrielle portant sur les perspectives économiques mondiales, le FMI a indiqué s'attendre à ce que le taux de croissance du PIB syrien s'élève...
