Vraisemblablement, ces troubles devraient repousser les investisseurs et annuler, sinon retarder la réalisation de plusieurs projets. Rappelons que la Syrie, dont la croissance s'élève à 5 %, a besoin de milliards de dollars d'investissements privées et publics dans les années à venir afin de soutenir une demande d'emplois sans cesse à la hausse, ainsi que des projets d'infrastructure. Avant que les troubles n'éclatent et en vue des réformes socio-économiques enclenchées depuis plusieurs années déjà, les experts prévoyaient une croissance similaire pour 2011.
Depuis le début de l'année, le gouvernement avait annoncé une hausse des subventions de carburants pour les fonctionnaires, une baisse des taxes sur les produits alimentaires de base, la mise en place d'un fonds pour les aides sociales et le délai de l'application de la taxe sur le valeur ajoutée.
Il est fort probable que le gouvernement se penche sur la mise en place de nouvelles réformes d'ordre socio-économique . Plusieurs analystes avaient d'ailleurs reproché au Ggouvernement de prendre des dispositions d'ordre politique à défaut de se pencher sur les besoins concrets des citoyens.
En coopération avec : The Syria report