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Nos Lecteurs ont la Parole

Le pillage de l’État

Par Antoine-Serge KARAMAOUN
Les représentants politiques et les porte-parole des partis et des communautés qui ont dirigé ou contrôlé le pays depuis la guerre en 1975 et ont pillé l'État l'ont endetté au travers du déficit budgétaire, devenu ainsi l'objet même de leurs spéculations et « le poste » principal de leur enrichissement. Ils ont reproduit exponentiellement, par cette tromperie éhontée, la même soif de s'enrichir, non point par la production agricole, industrielle ou autre, mais par l'escamotage de la richesse de toute la population, « soit rien de moins que le budget de l'État !
C'est par le pillage de l'État au travers du déficit budgétaire, notamment grâce à ce régime siamois syro-libanais, que s'est produit l'assouvissement des convoitises les plus malsaines, car c'est là où « la jouissance devient crapuleuse » que tout naturellement, la richesse provenant du jeu de la spéculation cherche sa véritable satisfaction. Avec ce mode de gain, comme « source de jouissances », ce n'était plus autre chose que la résurrection du « vagabondage spéculatif » dans les rouages de l'État.
C'est par ce pillage que ces « vagabonds spéculateurs » étaient ainsi soustraits à tout contrôle de l'État et pillaient donc ce même État en l'endettant et en escroquant par ce fait le labeur et le travail du restant de la population.
Mais actuellement, « grâce » à la crise financière mondiale et à la forte diminution de toute les mannes, surtout la plus consistante et grasse d'entre elles, la libanaise, les Libanais auront une réelle opportunité d'espérer enfin une révolte syrienne, vu l'énorme manque à gagner subi.
Les représentants politiques et les porte-parole des partis et des communautés qui ont dirigé ou contrôlé le pays depuis la guerre en 1975 et ont pillé l'État l'ont endetté au travers du déficit budgétaire, devenu ainsi l'objet même de leurs spéculations et « le poste » principal de leur enrichissement. Ils ont reproduit exponentiellement, par cette tromperie éhontée,...

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