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Nos Lecteurs ont la Parole

J’y serai

Georges MELHEM
Cette tentative d'essai a commencé avec le cliché « Dix bonnes raisons pour... ». En effet, des dizaines de raisons sont bonnes, depuis les revendications de souveraineté, de justice, d'établissement de telle-et-quelle nation, jusqu'aux sujets au vitriol, comme la dissolution des milices, l'arrêt de la violente praxis syrienne, directe ou par procuration, et la nécessité de rattraper (oui, le Liban est en retard !) la vague de démocratie dans le monde arabe. Mais j'y serai pour une raison ennuyante. La même qui m'a déjà poussé à le faire déjà six fois, six ans durant, année après année. Vous voyez, je suis résilient. Ils n'ont toujours pas (et ne le feront jamais) instillé en moi la notion de reddition, le sentiment de désespoir ou le concept vicié d'adaptation pragmatique. L'émotion de peur ? Aucune chance. J'y serai parce que je suis un millionième du tour de force des un million qui a bouté la Syrie dehors, gardé le Hezbollah dedans, oublié la porte ouverte pour le premier et fermée pour le second. J'y serai pour rappeler à nos dirigeants qu'ils doivent eux-mêmes diriger, pas nous. J'y serai. Je suis un millionième d'un million. Un jour, je dirai : « Veni, vidi, vici. » Nous le dirons tous. Un million de fois. Encore une fois.

Georges MELHEM
Cette tentative d'essai a commencé avec le cliché « Dix bonnes raisons pour... ». En effet, des dizaines de raisons sont bonnes, depuis les revendications de souveraineté, de justice, d'établissement de telle-et-quelle nation, jusqu'aux sujets au vitriol, comme la dissolution des milices, l'arrêt de la violente praxis syrienne, directe ou par procuration, et la nécessité de...

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