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Liban

Aoun à Brad : Le pèlerinage aux sources est devenu une réalité pour les chrétiens du Machrek

Pour la troisième année consécutive, Michel Aoun a célébré la Saint-Maron à Brad (Syrie) sur les lieux où, traditionnellement, l'anachorète fut inhumé.

Le général Aoun et la délégation libanaise en plein tourisme religieux en Syrie. Photo Charbel Nakhoul

La Saint-Maron a été fêtée, en Syrie, par une messe célébrée mercredi à Brad, au nord d'Alep, sur les lieux où, traditionnellement, l'anachorète qui a donné son nom à la communauté maronite a été inhumé.
L'office divin a été conduit par Mgr Anis Abi Aad, évêque maronite d'Alep, en présence du chef du CPL, Michel Aoun, et des ministres sortants Gebran Bassil (Énergie) et Fady Abboud (Tourisme). Sur les lieux aussi, les députés Nabil Nicolas, Fadi Aawar et Nagi Gharios, ainsi que l'ancien député et ministre Michel Samaha.
La messe de jubilé a été célébrée sous une tente dressée pour l'occasion, mais dans son homélie, l'évêque d'Alep a annoncé que la Syrie a offert à la communauté maronite un terrain pour y construire une église. Le bien-fonds, apprend-on, s'étend sur une superficie de 25 000 mètres carrés. La pose de la première pierre de l'édifice religieux aura lieu, en présence du chef de l'État syrien, Bachar el-Assad, le dimanche 13 mars, pour la clôture de l'année jubilaire de saint Maron, a-t-il précisé.
Dans une allocution de circonstance, le général Aoun s'est réjoui de ce que les lieux soient devenus, au fil des mois, un lieu de pèlerinage pour « des dizaines de milliers de maronites ». Il s'est aussi félicité du décloisonnement que ce pèlerinage illustre, les maronites retrouvant ainsi tout l'espace religieux antérieur à leur installation dans la montagne libanaise, et dont ils peuvent s'approprier l'histoire spirituelle.
« Le pèlerinage aux sources est devenu une réalité pour les chrétiens du Machrek venus par milliers pour faire revivre leur patrimoine, et rencontrer des frères et sœurs à la fois spirituels et humains, appartenant au peule hospitalier syrien », a souligné le chef du CPL.
« Ce projet est désintéressé, a déclaré le général Aoun. Il consiste à vous sortir d'un isolement qui vous a été imposé et d'un suivisme à l'égard de ceux qui ont fait commerce de vos destinées ; il cherche à vous ramener à un environnement qui, au départ, était le vôtre, et où se sont rencontrées les deux religions chrétienne et musulmane. »
Pour Michel Aoun, les deux religions proviennent « d'un héritage religieux unique » qui peut se résumer dans un seule principe, l'amour de Dieu, de la patrie et de l'homme.
Au demeurant, le général Aoun avait entamé son pèlerinage aux sources, la veille, par une cérémonie de lever de voile sur une plaque marquant le don que l'État syrien faisait à la communauté maronite. Dans un mot de circonstance, il avait remercié l'État syrien et le président Bachar el-Assad « d'avoir rendu possible le pèlerinage sur le tombeau de saint Maron ».
« Je pense que nous développons une culture nouvelle qui détruit tout ce qui se dit ou s'écrit sur le choc des civilisations et des cultures, a souligné le général Aoun. il s'agit d'une civilisation humaniste commune, que nous devons savoir comment développer. »
Notons que la délégation qui accompagnait le général Aoun à Brad est rentrée au Liban dans la nuit d'hier, à bord d'un avion spécial mis à sa disposition par le président syrien.
La Saint-Maron a été fêtée, en Syrie, par une messe célébrée mercredi à Brad, au nord d'Alep, sur les lieux où, traditionnellement, l'anachorète qui a donné son nom à la communauté maronite a été inhumé.L'office divin a été conduit par Mgr Anis Abi Aad, évêque maronite d'Alep, en présence du chef du CPL, Michel Aoun, et des ministres sortants Gebran Bassil (Énergie) et Fady...

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