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Cinema- - Entre parenthèses

Ah les hommes ! Ah les hommes !

Ils nous font tourner la tête comme des manèges (à nous), dirait la môme et pourtant on continue à les appeler Mon homme à la manière de Blier fils ou « mon mec à moi » façon Kaas, surtout quand ils parlent d'aventures.
Those magnificient men with their flying machines ; ces X men ; ces Repo men ; ces Men in Black sont partout à la fête. Hommes chauves-souris (Batman) ou araignées (Spiderman), ils n'en finissant pas de nous faire voler et de nous emmener vers des horizons nouveaux. Et quels que soient les armes ou atouts féminins, ils demeurent les plus puissants. Ce n'est pas à tort qu'on les appelle le sexe fort.
La série télévisée Mad men vient à ce propos confirmer le constat. Retraçant avec une acuité sociopolitique l'Amérique des années 50 à 70 avec les grands événements qui marquèrent cette orientation vers le capitalisme, notamment dans le milieu publicitaire où a fleuri l'esprit de concurrence, de produit et de marketing, c'est avec subtilité et stylisme que la série télévisée évoque ces hommes arrogants atteints d'hypertrophie du
tabagisme, qui toisent les fesses des femmes au boulot, rigolent pour un rien, brassent l'argent comme des piles de feuilles et achèvent par dessiner les grands traits du Nouveau Monde.
C'est RJD2, un DJ talentueux, qui signe la composition de ce long feuilleton et qui, à l'occasion, devient un Anton Dvorjak de cette symphonie du Nouveau Monde empreinte de modernité et de nostalgie.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le titre de la série ne désigne pas, du moins dans un premier abord, les « hommes fous », ce surnom, inventé à la fin des années 50 et donné aux publicitaires qui travaillaient sur Madison Avenue, à New York. Mais il fait également allusion à « Ad men » (hommes de pub).
Grandeur et décadence de l'homme, mais aussi une certaine folie insidieuse, élégante qui s'infiltre dans cette série superbement bien scénarisée, filmée et photographiée, empruntant au cinéma tous ses rouages. Une série qui montre cependant combien ces Achille ont le talon fragile et qu'il suffit parfois de la simple blondeur superficielle d'une femme pour qu'ils chutent du haut d'un building.
Le long de ces affiches publicitaires qu'ils ont eux-mêmes créées.
Ils nous font tourner la tête comme des manèges (à nous), dirait la môme et pourtant on continue à les appeler Mon homme à la manière de Blier fils ou « mon mec à moi » façon Kaas, surtout quand ils parlent d'aventures. Those magnificient men with their flying machines ; ces X men ; ces Repo...

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