Durant la terrible guerre « civile » qui a ravagé le Liban et son peuple durant quinze longues années, j'ai souvent entendu dans certains salons où l'on cause la phrase suivante : « Vous verrez bien, le Liban va bientôt renaître, tel le phénix, de cette dure épreuve. »
Très bien, diriez-vous !
Oui, effectivement, le Liban que l'on compare volontiers à ce fabuleux volatile né de la mythologie phénicienne, a pu, à la fin des hostilités, retrouver ses plumes et naître de nouveau de ses cendres encore toutes fumantes. Mais les apparences sont souvent trompeuses car malgré un centre-ville splendide, des hôtels cinq étoiles magnifiques, des restaurants et des magasins haut de gamme - mais certaines autoroutes percées ça et là... -, il reste néanmoins un long chemin à parcourir pour que nous puissions nous hisser à un niveau de gouvernance digne de la nation que devrait être le Liban.
Lorsque nous constatons que le Zimbabwe jouit de l'électricité 24 heures sur 24 heures, sept jours par semaine et que nous, pauvres Libanais, devons subir par 38 degrés les valses répétitives de dame EDL, sans savoir pourquoi les Africains sont plus favorisés que nous....
Et bien, je commence à me poser des questions. Quand je lis dans ce même journal que les États-Unis ont fait don récemment de 110 millions de dollars à un certain établissement libanais, et que je ne constate aucune amélioration au niveau de la circulation ou du bien-être quotidien du citoyen, rataplan ! Je recommence à me poser encore et toujours un tas de questions qui demeurent sans réponses.
Finalement, ne trouvant personne pour m'éclairer, je me fais une raison et je me dis que ce pauvre phénix, dans toute la splendeur de ses plumes multicolores, lassé sans doute d'avoir attendu si longtemps, s'est transformé en humble autruche et, tel ses maîtres (ou dirigeants ?), a préféré enfoncer sa tête dans le sable pour ne pas regarder la réalité bien en face et faire quelque chose pour la changer.
Très bien, diriez-vous !
Oui, effectivement, le Liban que l'on compare volontiers à ce fabuleux volatile né de la mythologie phénicienne, a pu, à la fin des hostilités, retrouver ses plumes et naître de nouveau de ses cendres encore toutes fumantes. Mais les apparences sont souvent trompeuses car malgré un centre-ville splendide, des hôtels cinq étoiles magnifiques, des restaurants et des magasins haut de gamme - mais certaines autoroutes percées ça et là... -, il reste néanmoins un long chemin à parcourir pour que nous puissions nous hisser à un niveau de gouvernance digne de la nation que devrait être le Liban.
Lorsque nous constatons que le Zimbabwe jouit de l'électricité 24 heures sur 24 heures, sept jours par semaine et que nous, pauvres Libanais, devons subir par 38 degrés les valses répétitives de dame EDL, sans savoir pourquoi les Africains sont plus favorisés que nous....
Et bien, je commence à me poser des questions. Quand je lis dans ce même journal que les États-Unis ont fait don récemment de 110 millions de dollars à un certain établissement libanais, et que je ne constate aucune amélioration au niveau de la circulation ou du bien-être quotidien du citoyen, rataplan ! Je recommence à me poser encore et toujours un tas de questions qui demeurent sans réponses.
Finalement, ne trouvant personne pour m'éclairer, je me fais une raison et je me dis que ce pauvre phénix, dans toute la splendeur de ses plumes multicolores, lassé sans doute d'avoir attendu si longtemps, s'est transformé en humble autruche et, tel ses maîtres (ou dirigeants ?), a préféré enfoncer sa tête dans le sable pour ne pas regarder la réalité bien en face et faire quelque chose pour la changer.
Durant la terrible guerre « civile » qui a ravagé le Liban et son peuple durant quinze longues années, j'ai souvent entendu dans certains salons où l'on cause la phrase suivante : « Vous verrez bien, le Liban va bientôt renaître, tel le phénix, de cette dure épreuve. » Très bien, diriez-vous !...
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