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Liban

Alfa : Wahhab appelle le gouvernement « à ne plus coopérer avec le TSL »

Commentant l'arrestation d'un employé d'alfa pour espionnage, l'ancien ministre Wi'am Wahhab a nié qu'il y ait « une quelconque exagération dans l'importance accordée aux cas d'espionnage pour le compte d'Israël, car le poste de l'espion était important, sinon pourquoi les Israéliens l'auraient-ils employé durant quinze ans ? » Dans un entretien à la LBCI, il a appelé à « ne pas prendre à la légère les questions en rapport avec l'espionnage pour le compte d'Israël », mettant en garde contre « des taupes israéliennes sur toute la scène libanaise ». « Le travail de l'employé d'alfa arrêté était délicat, et il pouvait manipuler les communications et les empreintes vocales », a-t-il ajouté.
Sur sa lancée, M. Wahhab a appelé hier le gouvernement « à arrêter de coopérer avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) s'il s'avère que celui-ci est un projet de destruction du Liban », déplorant que « le tribunal soit devenu plus important que le Liban ». Il a assuré avoir mis en garde, dès les premiers instants, contre le fait que le tribunal international était un projet de destruction du pays fomenté par les néoconservateurs. « L'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri avait ses objectifs, le premier étant le tribunal international et le second la Syrie », a-t-il ajouté. Et de conclure : « L'objectif actuel est de ternir l'image du Hezbollah pour en faire un groupe d'assassins. »
Également sur le sujet de l'espion arrêté, le député Hassan Fadlallah a qualifié ce fait d'« agression israélienne grave ». Après avoir reçu le directeur général d'alfa, Marwan Hayek, qui était en compagnie du ministre des Télécommunications Charbel Nahas, M. Fadlallah a confié son impression que « le danger est bien plus grand que ce qui a été annoncé et requiert une implication soutenue du gouvernement ».
Auparavant, le député avait écouté M. Hayek qui lui décrivait « l'atmosphère qui prévaut parmi les employés de la compagnie depuis la découverte de l'espion et les dégâts techniques importants et graves causés du fait de l'espionnage israélien ». Il a détaillé « les mesures techniques et technologiques immédiates prises par la compagnie pour limiter les dégâts, ainsi que les mesures à plus long terme, pour faire face à ce qui s'est passé ».
M. Fadlallah a estimé que « la responsabilité directe incombe sur l'agent lui-même », appelant à « ne pas nuire à la société ni à aucun de ses employés ». Il a également parlé « des mesures que doit prendre le gouvernement pour établir les dégâts et protéger ce secteur national ».
Par ailleurs, le procureur du gouvernement près le parquet militaire, le juge Sakr Sakr, a engagé des poursuites contre les Palestiniens Assaad Aref el-Khatib et Abou Hassan, dont le reste du nom est inconnu, soupçonnés d'espionnage pour le compte des services secrets israéliens et de diffusion d'informations sensibles en contrepartie de sommes d'argent.
Commentant l'arrestation d'un employé d'alfa pour espionnage, l'ancien ministre Wi'am Wahhab a nié qu'il y ait « une quelconque exagération dans l'importance accordée aux cas d'espionnage pour le compte d'Israël, car le poste de l'espion était important, sinon pourquoi les Israéliens l'auraient-ils employé durant quinze ans...

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