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Cinema- - Entre parenthèses

Cent ans dans la forêt de Sherwood

Que l'on soit anglais, français ou de toute autre nationalité, tous les petits garçons à partir de l'âge de sept ans ont rêvé de porter les collants verts, la petite jupette de couleur gazon et le petit gilet en daim. Et surtout, surtout tirer à l'arc. Robin des bois en a fait rêver plus d'un. Et sa dulcinée Marianne n'est pas en reste. Fougueuse, forte, volontaire, énergique mais sachant être aussi faible et amoureuse, la belle est aussi une idole des petites filles.
Robin des bois est une légende. Et tout le monde sait qu'une légende est créatrice d'affabulations, de « on dit », « on raconte », sans toutefois connaître les vraies sources ou la véracité de ces histoires. Mais voilà, une légende ça fait rêver.
Si le nom de Robin Hood a été mal traduit avec le temps - c'est Robin la capuche et non des bois qu'il devait se surnommer -, l'histoire entourant sa naissance, son rang - est-il vraiment de Loxley ? - demeure floue. Tout ce que nous savons, c'est que Robin Hood a généré et continue à le faire des tas d'histoires, de films de séries télévisées. La première œuvre cinématographique date de 1908. Il s'agissait d'un film muet britannique réalisé par Percy Stow : Robin Hood and His Merry Men. Par la suite, le mythe a été incarné par les plus grands acteurs, notamment Errol Flynn qui, en 1938, avait comme partenaire Olivia de Havilland dans le film de Michael Curtiz, The Adventures of Robin Hood. Nombreux sont ceux qui ont tenté de le copier et même de le détrôner. Mais en vain. Certains même l'ont parodié, comme cette comédie de Mel Brooks, Sacré Robin des Bois en 1993. Mais le bel archer d'Errol Flynn demeurait aussi intouchable que son caractère. Jusqu'à l'avènement de Kevin Costner dans l'adaptation de Kevin Reynolds, Robin Hood Prince of Thieves, en 1991. Avec un casting intéressant : Morgan Freeman en Maure, Marie Elizabeth Mastrantonio en Lady Marianne, Sean Connery en Richard Cœur de Lion et Alan Rickman en shérif de Nottingham, le film faisait un tabac. Kevin Costner est demeuré longtemps au haut de l'affiche. Ce n'est que dix ans plus tard que Ridley Scott, avouant qu'aucune adaptation de cette légende n'était convaincante, prend les armes et en compagnie de son acteur fétiche - puisque Russell Crowe signe sa cinquième collaboration avec le réalisateur british - vont à eux deux réveiller le héros légendaire endormi et qui, dit-on, avait bouté les Français des « lands » anglaises. Et cela donne le film Robin Hood, mais également et surtout l'ouverture hors compétition du 63e Festival de Cannes et une projection immédiate dans toutes les salles du monde.
Que l'on soit anglais, français ou de toute autre nationalité, tous les petits garçons à partir de l'âge de sept ans ont rêvé de porter les collants verts, la petite jupette de couleur gazon et le petit gilet en daim. Et surtout, surtout tirer à l'arc. Robin des bois en a fait rêver plus d'un. Et sa dulcinée Marianne...

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