Pour le premier jour de sa visite officielle au Brésil, le président de la République, Michel Sleiman, s'est entretenu à Brasilia avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, avec qui il a évoqué le développement des relations bilatérales à partir de la contribution exceptionnellement dynamique de la communauté libanaise installée au Brésil, ainsi que les développements internationaux et régionaux. Des entretiens d'abord en comité élargi puis restreint qui ont débouché sur la signature de protocoles d'accord, notamment dans le domaine des affaires sociales, signé par le ministre Sélim Sayegh, dans l'objectif de combattre communément la pauvreté et de soutenir la famille, grâce au programme des microcrédits, qui est une particularité brésilienne. Un autre protocole d'accord a été signé dans le domaine du sport par le ministre des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri.
Le président Lula a par ailleurs organisé un déjeuner en l'honneur de son hôte, son épouse et la délégation libanaise, sous le signe de l'amitié libano-brésilienne : aussi les noms des principales villes et localités libanaises étaient-elles disposées à table au côté des noms des provinces brésiliennes. L'occasion pour le chef de l'État libanais d'exprimer sa reconnaissance au soutien brésilien au Liban, notamment durant la guerre de juillet 2006, ou encore dans le cadre de leur coordination actuelle en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour trouver une approche et des solutions diplomatiques communes aux problèmes internationaux, loin de la logique de la violence et de la guerre. « Le Liban a besoin de l'aide de la communauté internationale pour appliquer la 1701 et recouvrer les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et tous les territoires occupés », a-t-il souligné.
De son côté, le président brésilien a rendu hommage au leadership de son homologue libanais, notamment concernant le dialogue national. Il a également évoqué le souvenir du Premier ministre martyr Rafic Hariri. Le chef de l'État brésilien a estimé que la visite du président Sleiman à Damas était une étape indispensable à l'heure actuelle. Il a mis l'accent sur sa volonté d'établir un partenariat profond entre les deux pays, évoquant la mise en place nécessaire de lignes aériennes desservant les deux capitales. Il a enfin indiqué qu'il se rendra prochainement à Téhéran pour tenter une médiation entre les États-Unis et l'Iran, parce que le dialogue est la seule solution, selon lui.
Le chef de l'État doit se rendre aujourd'hui à São Paolo pour la deuxième étape de son voyage, non sans avoir d'abord visité, à Brasilia, la Chambre des députés, le Sénat et le siège de la Cour suprême fédérale.
Notons, par ailleurs, que la Première dame Wafa' Sleiman a conféré dans la journée d'hier avec l'épouse du président brésilien, Mme Marisa Lula da Silva. L'entretien a porté sur la situation de la diaspora libanaise au Brésil et sur le rôle de la femme sur ce plan, d'autant que Mme Lula da Silva déploie d'intenses efforts afin d'encourager la femme au Brésil à s'engager sur les plans social et politique. Mme Sleiman a exposé de son côté à la Première dame brésilienne l'action entreprise au Liban par la commission de la femme libanaise qu'elle préside.
Le président Lula a par ailleurs organisé un déjeuner en l'honneur de son hôte, son épouse et la délégation libanaise, sous le signe de l'amitié libano-brésilienne : aussi les noms des principales villes et localités libanaises étaient-elles disposées à table au côté des noms des provinces brésiliennes. L'occasion pour le chef de l'État libanais d'exprimer sa reconnaissance au soutien brésilien au Liban, notamment durant la guerre de juillet 2006, ou encore dans le cadre de leur coordination actuelle en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour trouver une approche et des solutions diplomatiques communes aux problèmes internationaux, loin de la logique de la violence et de la guerre. « Le Liban a besoin de l'aide de la communauté internationale pour appliquer la 1701 et recouvrer les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et tous les territoires occupés », a-t-il souligné.
De son côté, le président brésilien a rendu hommage au leadership de son homologue libanais, notamment concernant le dialogue national. Il a également évoqué le souvenir du Premier ministre martyr Rafic Hariri. Le chef de l'État brésilien a estimé que la visite du président Sleiman à Damas était une étape indispensable à l'heure actuelle. Il a mis l'accent sur sa volonté d'établir un partenariat profond entre les deux pays, évoquant la mise en place nécessaire de lignes aériennes desservant les deux capitales. Il a enfin indiqué qu'il se rendra prochainement à Téhéran pour tenter une médiation entre les États-Unis et l'Iran, parce que le dialogue est la seule solution, selon lui.
Le chef de l'État doit se rendre aujourd'hui à São Paolo pour la deuxième étape de son voyage, non sans avoir d'abord visité, à Brasilia, la Chambre des députés, le Sénat et le siège de la Cour suprême fédérale.
Notons, par ailleurs, que la Première dame Wafa' Sleiman a conféré dans la journée d'hier avec l'épouse du président brésilien, Mme Marisa Lula da Silva. L'entretien a porté sur la situation de la diaspora libanaise au Brésil et sur le rôle de la femme sur ce plan, d'autant que Mme Lula da Silva déploie d'intenses efforts afin d'encourager la femme au Brésil à s'engager sur les plans social et politique. Mme Sleiman a exposé de son côté à la Première dame brésilienne l'action entreprise au Liban par la commission de la femme libanaise qu'elle préside.
Pour le premier jour de sa visite officielle au Brésil, le président de la République, Michel Sleiman, s'est entretenu à Brasilia avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, avec qui il a évoqué le développement des relations bilatérales à partir de la contribution exceptionnellement dynamique de la...
