Le chef de l'État, Michel Sleiman, s'envolera demain pour l'Arabie saoudite, où il effectuera une visite de deux jours. Ce voyage se déroulera dans des conditions radicalement différentes de celles de son déplacement du 12 novembre 2008, en pleine crise de régime. Il intervient en pleine détente entre le royaume wahhabite et la Syrie, une détente qui s'est répercutée positivement sur le Liban et qui a notamment permis la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Les entretiens du président libanais avec le souverain wahhabite porteront nécessairement sur la conjoncture régionale, marquée certes par une détente interarabe, mais aussi par de fortes tensions régionales. Ces échanges ne seront pas de trop pour un président Sleiman qui doit présider, 24 heures après son retour, une conférence de dialogue qui pourrait être orageuse.
Les entretiens porteront sans doute aussi sur le processus de paix, à la lumière de la décision de principe, prise en marge de la 133e session de la Ligue arabe qui se tient au Caire, de relancer les négociations indirectes entre l'Autorité palestinienne et Israël, sur demande américaine et palestinienne.
Le président Sleiman abordera également les menaces israéliennes qui l'inquiètent, en dépit des assurances fournies de divers côtés, ainsi que la menace terroriste.
Enfin, les deux hommes évoqueront le bon côté des choses : le boom touristique, dont les ressortissants saoudiens sont parmi les principaux artisans, ainsi que les étroites relations d'affaires développées par les investisseurs des deux pays. Au conseil des hommes d'affaires saoudo-libanais, 30 Libanais siègent aux côtés de 70 Saoudiens.
Le chef de l'État, Michel Sleiman, s'envolera demain pour l'Arabie saoudite, où il effectuera une visite de deux jours. Ce voyage se déroulera dans des conditions radicalement différentes de celles de son déplacement du 12 novembre 2008, en pleine crise de régime. Il intervient en pleine détente entre le royaume wahhabite et la Syrie, une...