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Lifestyle

Le « vocabulaire mental », comment ça marche ?

Les mouvements imaginés font partie des signaux utilisés pour bouger « par la pensée » un curseur sur un écran ou écrire un mot sans clavier ni souris. Certains nécessitent un plus long apprentissage que d'autres, selon des chercheurs. Parmi le « vocabulaire mental » des interfaces cerveau ordinateur, Anatole Lecuyer (Institut national de recherche en informatique et automatique) cite « l'imagination de mouvement ».
Par exemple, pour choisir une lettre située à droite de l'écran d'ordinateur, il suffit d'imaginer que l'on bouge le pied correspondant. L'activité électrique de la zone du cerveau qui entre en jeu (aire motrice) est détectée via les électrodes fixées sur la tête de l'utilisateur. Facile à comprendre, cette méthode nécessite du temps pour apprendre à contrôler l'activité du cerveau. Mais un casque rudimentaire, avec une seule électrode, peut suffire.
Un autre signal est beaucoup utilisé : le pic d'onde P300, inconsciemment, produit dans le cerveau 300 millisecondes « après un événement rare et attendu ». Par exemple, lorsque les lettres de l'alphabet apparaissent au hasard sur un écran, voir surgir celle qu'on attend provoque un signal P300, ce qui permet de la sélectionner. Peu d'apprentissage est nécessaire pour les applications basées sur ce signal, qui est en outre assez stable d'une personne à une autre. Mais il faut « une dizaine d'électrodes » pour bien le capter, selon M. Lecuyer.

Les mouvements imaginés font partie des signaux utilisés pour bouger « par la pensée » un curseur sur un écran ou écrire un mot sans clavier ni souris. Certains nécessitent un plus long apprentissage que d'autres, selon des chercheurs. Parmi le « vocabulaire mental » des interfaces cerveau ordinateur, Anatole Lecuyer (Institut...

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