Relookages...

From Paris with Love,
de Pierre Morel

Avec John Travolta et Jonathan Rhys-Meyers.

Il y avait From Russia with Love. Aujourd'hui, sous l'influence de Luc Besson, maître à penser du réalisateur Pierre Morel, une histoire de services secrets, d'agents lâchés en pleine banlieue de Paris porte dignement le nom de From Paris with Love. Jonathan Rhys-Meyers, alias Henry VIII, de la série télévisée Tudor, incarne un agent qui rêve de jouer les gros bras, ne sachant pas que lors d'une mission il sera affublé d'un compagnon à l'aspect un peu loufoque et aux manières pas très délicates. C'est le début d'aventures dangereuses qui le réveillera un peu de sa léthargie. Dans ce buddy-movie, à la manière de la série Lethal Weapon, où Mel  Gibson était l'assistant de Danny Glover, humour et action se mêlent dans une parfaite harmonie. Le jeune cinéaste Pierre Morel, qui, après le film Taken avec Liam Neeson, se voit qualifié de réalisateur aux méthodes américaines, accumule effets hollywoodiens et action effrénée, ce qui n'est pas pour déplaire aux amoureux du genre. John Travolta y est comme un poisson dans l'eau, mais qu'en est-il de Jonathan Rhys-Meyers ?

Planète Abraj/ Zouk, Cinemacity, Empire Dunes/Sodeco

Suburban Girl,
de Marc Klein

Avec  Sarah Michelle Gellar et Alec Baldwin.

Si on veut trouver une bonne raison pour aller voir ce film, c'est bien pour la sympathique performance d'Alec Baldwin, qui procure un peu de charme à cette comédie ennuyeuse. En effet, destinée à être une comédie romantique sur les aventures d'une jeune femme s'essayant au monde de l'édition et qui va y trouver un appui majeur en la personne d'un grand célèbre éditeur célibataire et séducteur à souhait, l'action bascule dans l'ennui le plus total grâce ou dirait-on plutôt à cause de Mademoiselle. Voulant jouer les jeunes ados, la comédienne, la trentaine passée, lance des regards énamourés et s'amuse à faire la moue comme une petite jeune fille. Non épanouie dans son travail, affublée d'un copain idiot, elle passe de l'amour de son père à celui de son amant, qui a l'âge de son père. Insatisfaite sur tous les plans, Sarah Michelle Gellar a même l'air de s'ennuyer avec le séduisant Baldwin. Faut vraiment qu'elle soit nunuche ! Une comédie franchement inutile et dont on peut se passer.   

Grand Cinemas ABC/ Grand Concorde/ Grand Las Salinas

The Wolfman ,
de Joe Johnston

Avec Benicio Del Toro et Anthony Hopkins.

Ce film revisite le mythe de l'homme maudit et ses origines primaires. Tiré du classique des films d'horreur,  c'est Benicio Del Toro (qui aurait pu dire mieux !) qui incarne Lawrence Talbot, un aristocrate revenu au domaine familial pour retrouver son frère disparu. Là, il apprend qu'une créature brutale et assoiffée de sang décime les villageois. Pour mettre fin au massacre et protéger la femme dont il est tombé amoureux, il doit anéantir la créature macabre qui rôde dans les forêts, mais que lui réserve l'appel de ces forêts ?
Un film certes très lugubre et sombre, reprenant l'ambiance de la vieille Angleterre, mais intéressant avec la présence d'Anthony Hopkins et de  Benicio Del Toro, toujours aussi magnifique à intérioriser ses rôles. Sauf que le tandem manque d'harmonie. Si le visuel est  beau et les effets spéciaux réussis, le scénario est  faible.  Avec ce loup-garou qui hurle dans la forêt, les vampires de Twilight paraissent comme un agneau bêlant.

Grand Cinemas ABC/ Grand Concorde/ Grand Las Salinas, Cinemacity, Empire Galaxy,Kaslik

Cinéma