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Liban

La fin... c’est un chemin

Comme si une fin n'a pas de début...
2012. Avant... Après... Qui sait ?
Arrêtons ce cogito stérile et regardons autour de nous :
Nous sommes en 2010. Et nous ne regardons pas un film de cinéma. Que peuvent les chiffres et le nombre d'années changer à l'équation quand rien ne va plus ?
La terre nous avale, la mer nous crache... et le ciel nous rejette... Mais que croyions-nous ? Que nous pouvions sombrer dans les ténèbres de nos folies sans que le monde autour de nous ne réagisse ?
Qu'espérions-nous? Baigner dans la torpeur de l'ignorance, fermer les yeux, les couvrir, sans plus jamais avoir à les rouvrir ?
Les règles étaient pourtant claires, mais nous nous prenions pour les maîtres du jeu : entre le bien et le mal, nous n'avions qu'à choisir... Mais nous, « animaux rusés », « roseaux pensants », avons cru pouvoir jongler avec les deux...
Des conflits qui éclatent chaque minute et aux quatre coins de la terre, des menaces de recours aux armes atomiques ou chimiques, des pandémies, des guerres de religion, des catastrophes naturelles. Le système universel étouffe de nous, mais sa colère ne semble pas nous interpeller.
Un paradis nous a été offert... nous l'avons transformé en une planète « malade ». Notre dernière tentative de la sauver a abouti à un fiasco. Copenhague, ça vous dit encore quelque chose ? Ils ont « négocié » avec le climat, et au terme des négociations, ils ont tout simplement annoncé : No deal !
Chers élus de tous les pays, le climat a, lui aussi, un droit de réponse, mais vous n'avez sûrement pas pensé à ça.
Comme vous n'avez jamais pensé à la colère de la terre d'Haïti, qui a pu mieux attirer votre attention et votre sympathie « provisoire » que tous les cris de désespoir lancés par les Haïtiens bien avant le désastre, un peuple qui survit dans son écrasante majorité avec moins de deux dollars par jour ?
Face à l'ampleur des catastrophes, nous nous hâtons de rejoindre les groupes d'« hommage aux victimes » sur Facebook, le réseau social le plus « in », nous écrivons tous des RIP en signe de solidarité... et quelques jours après, nous oublions tout, nous détournons nos regards.
Oublier pour continuer, oui... mais ne rien apprendre de nos expériences ou de celles des autres, sûrement pas. Parce que l'amnésie est, elle aussi, une fin.
« D'oubli en oubli, l'homme réussira à abolir son passé et à s'abolir lui-même. » (Émile Michel Cioran)
Comme si une fin n'a pas de début...2012. Avant... Après... Qui sait ?Arrêtons ce cogito stérile et regardons autour de nous :Nous sommes en 2010. Et nous ne regardons pas un film de cinéma. Que peuvent les chiffres et le nombre d'années changer à l'équation quand rien ne va plus ?La terre nous avale, la mer nous crache... et...
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