De sources onusiennes et européennes, on insiste sur l'imminence de la date du retrait israélien de la partie nord de la localité de Ghajar.
Normalement, c'est à partir du 15 décembre que les forces israéliennes doivent se retirer du secteur libanais du village qu'elles occupent depuis des années, comme elles en avaient informé officieusement les officiers libanais et onusiens durant la dernière réunion de Naqoura. Mais la question qui se pose est de savoir si Israël va réellement libérer ce territoire ou si sa démarche constitue une manœuvre destinée à maintenir ses troupes en place, en raison de l'opposition des habitants de la partie nord de Ghajar de passer sous contrôle libanais. Rappelons que ces derniers se disent syriens, mais ont tous la nationalité israélienne, et que c'est l'État hébreu, auprès de qui ils travaillent, qui leur fournit l'eau et l'électricité et qui leur assure tous les services.
De sources diplomatiques libanaises, on penche pour la seconde hypothèse, à savoir celle de la manœuvre, en s'arrêtant sur le timing de la manifestation de protestation organisée par les habitants de Ghajar ainsi que sur le discours tenu à la même occasion par leur porte-parole, Najib Khatib, farouchement hostile au déploiement de la Finul, en attendant un règlement durable.
Le motif avancé par les habitants est d'ordre familial. Ils estiment que le retrait israélien de Ghajar aura pour conséquence une division du village, ce qui disloquera les familles.
De mêmes sources, on s'est interrogé sur le point de savoir si le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à qui les habitants de Ghajar avaient soumis une note de protestation, prendra leurs observations en considération, et si la Finul va donner l'ordre au contingent, qui a déjà établi un plan de déploiement, de prendre position à Ghajar, au risque d'une confrontation avec des civils en colère.
Selon ces sources, une réponse claire devrait être donnée par l'ONU à ce sujet, sachant que le commandement de la Finul a entamé des contacts avec les responsables israéliens pour voir s'il leur est possible d'intervenir afin de calmer la colère des habitants.
Normalement, c'est à partir du 15 décembre que les forces israéliennes doivent se retirer du secteur libanais du village qu'elles occupent depuis des années, comme elles en avaient informé officieusement les officiers libanais et onusiens durant la dernière réunion de Naqoura. Mais la question qui se pose est de savoir si Israël va réellement libérer ce territoire ou si sa démarche constitue une manœuvre destinée à maintenir ses troupes en place, en raison de l'opposition des habitants de la partie nord de Ghajar de passer sous contrôle libanais. Rappelons que ces derniers se disent syriens, mais ont tous la nationalité israélienne, et que c'est l'État hébreu, auprès de qui ils travaillent, qui leur fournit l'eau et l'électricité et qui leur assure tous les services.
De sources diplomatiques libanaises, on penche pour la seconde hypothèse, à savoir celle de la manœuvre, en s'arrêtant sur le timing de la manifestation de protestation organisée par les habitants de Ghajar ainsi que sur le discours tenu à la même occasion par leur porte-parole, Najib Khatib, farouchement hostile au déploiement de la Finul, en attendant un règlement durable.
Le motif avancé par les habitants est d'ordre familial. Ils estiment que le retrait israélien de Ghajar aura pour conséquence une division du village, ce qui disloquera les familles.
De mêmes sources, on s'est interrogé sur le point de savoir si le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à qui les habitants de Ghajar avaient soumis une note de protestation, prendra leurs observations en considération, et si la Finul va donner l'ordre au contingent, qui a déjà établi un plan de déploiement, de prendre position à Ghajar, au risque d'une confrontation avec des civils en colère.
Selon ces sources, une réponse claire devrait être donnée par l'ONU à ce sujet, sachant que le commandement de la Finul a entamé des contacts avec les responsables israéliens pour voir s'il leur est possible d'intervenir afin de calmer la colère des habitants.
De sources onusiennes et européennes, on insiste sur l'imminence de la date du retrait israélien de la partie nord de la localité de Ghajar.Normalement, c'est à partir du 15 décembre que les forces israéliennes doivent se retirer du secteur libanais du village qu'elles occupent depuis des années, comme elles en avaient informé...
