Je me suis toujours demandé comment une personne, issue du peuple, parfois de condition plutôt modeste, pouvait « switcher » aussi vite une fois arrivée à un poste de responsabilité (député, ministre ou autre) sans toutefois être compétente.
Combien est-il facile au Liban de trouver des ministrables, car ils ne sont pas choisis selon leurs capacités mais selon leur affiliation politique ou même leurs engagements financiers. Personne ne veut se demander comment un ministre sans aucune qualification en la matière devient « l'expert », « le conseiller », celui qui « veut changer le cours des choses » et devenir « l'idéal », « l'exemple à suivre », parfois même « le défenseur du peuple ». Bizarre, non ?
Tout le monde, les Libanais en particulier, attend avec impatience la formation d'un gouvernement dit d'« union nationale ». Pour ceux et celles qui peuvent se le rappeler, ce qualificatif date de plus de 50 ans. Aucun citoyen n'a donc compris que tout cela n'est que de la poudre aux yeux ? Est-il possible de croire au miracle ? Comment accepter un tel gouvernement si le changement ne se fait que dans la nouvelle répartition des portefeuilles entre les mêmes personnes, les mêmes noms, les mêmes responsables qui se posent en défenseurs du citoyen ? Citoyens, réveillez vous. Combien parmi nous regrettent-ils d'avoir voté, d'avoir cru en un changement quelconque ? Certes, ce changement est nécessaire ; il est aux portes ; encore faudrait-il qu'« ils » acceptent de l'admettre ...
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