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La lente agonie des chrétiens du Liban-Sud-II

La lente agonie des chrétiens du Liban-Sud-II

Ils ont vécu 22 ans sous occupation israélienne. Ils sont restés dans leurs villages, vivant sous la botte de l'ennemi, pour préserver leur terre. Au départ des troupes israéliennes en mai 2000, ils ont souhaité le retour à l'État libanais. Un État qui les protège et qui les défend. Mais la réalité n'a pas été à la hauteur de leur rêve. Dans la deuxième partie de notre dossier « La lente agonie des chrétiens du Liban-Sud », « L'Orient-Le Jour », pour le deuxième jour consécutif, présente des bribes de vie : le petit Anthony, né à Haïfa, vit depuis le retour de sa famille d'Israël sans papiers d'identité. Kawkab, 53 ans, est morte loin des siens de l'autre côté de la frontière. Sa famille raconte pourquoi cette femme était partie travailler dans un hôtel en Israël à la fin des années soixante-dix. Elle était originaire de Debl. À Aïn Ebel, certains ont commencé à vendre leurs terrains à des étrangers au village.
Ils ont vécu 22 ans sous occupation israélienne. Ils sont restés dans leurs villages, vivant sous la botte de l'ennemi, pour préserver leur terre. Au départ des troupes israéliennes en mai 2000, ils ont souhaité le retour à l'État libanais. Un État qui les protège et qui les défend. Mais la...