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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Je t'aime, mais...

Mon frère, qui n'a que moi, a été enlevé par une puissante organisation. Pour le libérer, elle réclame la moitié de ma fortune. J'hésite, car si je paie, je ne pourrai plus mener le même train de vie. Franchement, avant de me juger, posez-vous la question de savoir ce que vous feriez à ma place. Bien sûr, vous m'avez déjà condamné !
Et pourtant, nous sommes complices. Car j'ai oublié de vous dire que mon frère se meurt dans les geôles syriennes, que notre gouvernement, ministres indépendants, CPL et du 14 Mars confondus, pourrait recourir à la Cour internationale de justice pour forcer le régime syrien à le libérer (avec indemnisations), et qu'il ne le fait pas, parce que le prix politique à payer (fermeture des frontières et autres) serait trop lourd.
Reste encore à l'expliquer aux malheureuses familles qui n'en finissent pas d'attendre un sursaut de conscience.

Camille KASPARIAN

Ah qu'elles sont jolies !...

De plus en plus fier d'être libanais... Depuis quelques mois, le monde entier nous envie pour la « résilience » de notre système bancaire et de notre économie, et pas une semaine ne passe sans qu'un grand journal ou magazine international ne fasse un « papier » sur les habitants de ce petit pays qui ne connaît pas la crise (pas comme ces pauvres ignorants d'Islandais). Autrefois réputés pour leur génie à perpétuer des guerres de plus en plus compliquées, aujourd'hui les Libanais sont loués pour le génie de leurs... banquiers (eh oui ! excusez du peu). Du coup, arrivé à destination dans la file d'attente de la douane, on en vient presque à exhiber ce passeport qu'autrefois on tentait laborieusement de cacher au regard des autres voyageurs.
Depuis peu, nous avons un motif supplémentaire d'être fiers : nos élections ! Mais si la presse du monde entier s'intéresse à notre campagne électorale, ce n'est pas qu'elle est impatiente de savoir qui du 14 Mars ou de l'opposition va gagner, mais à cause de la beauté de nos femmes et du plaisir que nous avons à l'exhiber.
« Sois belle et vote » est, bien entendu, l'affiche qui suscite l'intérêt de la presse internationale, une affiche parfois de dimensions gigantesques, qui montre le visage d'une jeune femme tellement belle et... sexy, avec un slogan sexy, « en français dans le texte », s'il vous plaît !
Je demande d'avance pardon aux contempteurs de cette campagne, féministes acharnées...
Mais elle est si belle, cette jeune femme ! Si belle que le ministre de l'Intérieur devrait sérieusement songer à interdire la campagne car elle constitue, tout comme l'usage du cellulaire, un risque pour la sécurité routière.
Grâce à cette jeune femme et aussi à la beauté gracieuse et déterminée qui se dégage de certaines candidates à la députation (au moins deux d'entre elles), les élections parlementaires sont devenues un hymne à la beauté de nos femmes, mais aussi à leur liberté.
Hymne à la liberté à laquelle tous les Libanais, de toutes les communautés, resteront à jamais attachés.

Jean RIACHI

Synchronisation


Si vous avez le goût de l'aventure et vous voulez voir comment les feux rouges installés pour la première fois depuis la fin de la guerre, et par manque de synchronisation, fonctionnent, roulez de la place Tabaris jusqu'à  l'église Saint-Nicolas puis continuez un peu plus haut sur ce ring pour voir comment cela roule mal. Si vous tombez sur un feu qui ne fonctionne qu'à l'orange, c'est le non-respect de la priorité qui s'impose, et c'est à vous de décider de prendre le risque de foncer. Et pour un poteau dressé probablement par maladresse et qui ne sert que de décor, c'est un policier qui prend la relève. Le comble enfin, si tout va bien mais qu'à cause des embouteillages, vous êtes cloué au sol pour une dizaine de minutes, pour changer de direction, allez à droite ou à gauche au risque d'échouer. L'aventure semble dangereuse pour le passage réservé aux piétons, dont le franchissement est réglé lui aussi par des feux de signalisation qui ne sont pas respectés, soit à cause d'une coupure de courant, soit à cause des chauffards fous. Enfin, la règle des dix mètres de distance, internationalement reconnue, n'est jamais appliquée. Devant cette foire, il est urgemment demandé à nos responsables d'agir vite, de faire appliquer la loi et de ne plus permettre, surtout la nuit et devant les restaurants, de garer en double file. On a vraiment soif de discipline.

Antoine SABBAGHA
Je t'aime, mais...Mon frère, qui n'a que moi, a été enlevé par une puissante organisation. Pour le libérer, elle réclame la moitié de ma fortune. J'hésite, car si je paie, je ne pourrai plus mener le même train de vie. Franchement, avant de me juger, posez-vous la question de savoir ce que vous feriez à ma place. Bien...

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