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Nos Lecteurs ont la Parole

Anecdotes beyrouthines

Jamale RIZKALLAH
Dans un des quartiers surpeuplés d'Achrafieh, là où les habitants accordent tous les jours un minimum de 30 minutes de leur temps afin de garer leur voiture, et par un beau jour de printemps, on vint planter quelques parcmètres sur le côté droit de la route, faisant face aux frais « interdit de stationner » à gauche.
Rien de vraiment original, n'est-ce pas ? Sauf que notre responsable mairie de Beyrouth a oublié que dans ce vieux quartier - et c'est précisément le quartier de Rmeil confondu avec la rue hôpital orthodoxe -, rares sont les immeubles dotés de parkings. En effet, du temps de mes aïeux, on ne pensait pas expressément aux quatre voitures par foyer et on a commis la grossière erreur de ne pas prévoir les deux étages de parking au sous-sol de l'immeuble.
Il y a donc nouvellement de nouveaux parcmètres - pas encore mis en marche -, beaucoup de voitures, peu de parkings privés et pas de place pour garer ! Pardonnez ma sincérité, mais je ne peux qu'être dégoûtée de cette situation ! Mais, ce n'est pas tout. Le comble, le voici : devant les habitants du quartier anxieux et paniqués, la respectable mairie de Beyrouth (rizkallah ya Beyrouth) a décrété haut et fort qu'elle avait besoin d'argent. Comme si l'argent accordé par le gouvernement n'était pas suffisant ! Comme si les taxes payées par les habitants n'étaient pas suffisantes... Comme si les habitants avaient encore de l'argent !
Je termine avec un petit exercice de mathématiques :
200 000 livres :  humble augmentation du salaire de base.
75 000 livres : montant de l'abonnement au générateur électrique (moteur).
75 000 livres : abonnement au parking privé du quartier.
450 000 livres : augmentation moyenne des scolarités par enfant.
Sans tenir compte des citernes d'eau, des fluctuations du prix de l'essence, des prix exorbitants, voire ruineux, des produits alimentaires au supermarché.
Est-il besoin de continuer ?

Jamale RIZKALLAH
Dans un des quartiers surpeuplés d'Achrafieh, là où les habitants accordent tous les jours un minimum de 30 minutes de leur temps afin de garer leur voiture, et par un beau jour de printemps, on vint planter quelques parcmètres sur le côté droit de la route, faisant face aux frais « interdit de stationner » à gauche....

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