Rien de vraiment original, n'est-ce pas ? Sauf que notre responsable mairie de Beyrouth a oublié que dans ce vieux quartier - et c'est précisément le quartier de Rmeil confondu avec la rue hôpital orthodoxe -, rares sont les immeubles dotés de parkings. En effet, du temps de mes aïeux, on ne pensait pas expressément aux quatre voitures par foyer et on a commis la grossière erreur de ne pas prévoir les deux étages de parking au sous-sol de l'immeuble.
Il y a donc nouvellement de nouveaux parcmètres - pas encore mis en marche -, beaucoup de voitures, peu de parkings privés et pas de place pour garer ! Pardonnez ma sincérité, mais je ne peux qu'être dégoûtée de cette situation ! Mais, ce n'est pas tout. Le comble, le voici : devant les habitants du quartier anxieux et paniqués, la respectable mairie de Beyrouth (rizkallah ya Beyrouth) a décrété haut et fort qu'elle avait besoin d'argent. Comme si l'argent accordé par le gouvernement n'était pas suffisant ! Comme si les taxes payées par les habitants n'étaient pas suffisantes... Comme si les habitants avaient encore de l'argent !
Je termine avec un petit exercice de mathématiques :
200 000 livres : humble augmentation du salaire de base.
75 000 livres : montant de l'abonnement au générateur électrique (moteur).
75 000 livres : abonnement au parking privé du quartier.
450 000 livres : augmentation moyenne des scolarités par enfant.
Sans tenir compte des citernes d'eau, des fluctuations du prix de l'essence, des prix exorbitants, voire ruineux, des produits alimentaires au supermarché.
Est-il besoin de continuer ?
Jamale RIZKALLAH
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