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Nos Lecteurs ont la Parole

« Mécanique » encore et toujours

Par Joseph T. MANUEL
En dépit des promesses émanant du ministère de l'Intérieur, notamment d'aplanir les difficultés occasionnées au service mécanique, et étant absolument convaincu de la qualité politique citoyenne exercée par ce ministère, je me permets de relater les circonstances qui ont accompagné l'examen de ma voiture au cours du mois de mars dernier au service mécanique, sis à Haret Hreik, sans toutefois omettre les lacunes auxquelles il faut remédier à tout prix.
1) À commencer par la route sinueuse qui mène à l'entrée du service mécanique. Cette route doit être élargie et bien bitumée au moins pour faire bonne impression sur ceux qui ont eu du mal pour y parvenir et pour s'acquitter d'une tâche devenue pénible.
2) Il est surprenant de constater la hausse du tarif imposé sur les voitures de tourisme, environ 60 %. Ne suffit-il pas que les citoyens soient contraints d'effectuer un long trajet et de perdre un temps précieux à faire la queue devant les guichets de la mécanique ? Pour justifier une telle majoration, il aurait fallu au moins attendre l'achèvement des travaux de réfection des routes et trouver une solution radicale aux embouteillages, en signe de coopération avec les citoyens.
3) La raison de l'affluence aux guichets et à l'examen mécanique invoquée en décembre 2008 semble ne plus tenir du moment que j'ai dû attendre exactement une heure pour être admis à l'examen de ma voiture. Cette affluence, qui se perpétue quand même, serait-elle le résultat de la diligence du personnel ?
4) Bien que ma voiture ait franchi toutes les étapes de l'épreuve, à ma grande surprise, le résultat s'est avéré négatif et pour cause : la lettre en français sur le numéro de la plaque d'immatriculation, indiquant le lieu d'enregistrement de la voiture, quoique claire et compréhensible, avec sa version en arabe tout aussi claire, a paru incompréhensible au contrôleur. De plus, le boîtier en verre qui protège la petite lampe de signalisation était intact à l'accès à l'épreuve s'est retrouvé à la sortie, pendant et suspendu aux fils électriques. Est-ce quand même une raison valable pour déclarer la voiture non convenable pour la conduite, alors qu'un écart entre le système de freinage et un défaut du mécanisme du levier de la boîte de vitesses, avec une fuite d'huile, sont considérés admissibles ? Cela suppose-t-il une connivence avec les garages situés en face du service mécanique qui remarquent aisément les sortants affichant leur mauvaise humeur et les reçoivent à bras ouverts ?
Tout bien considéré, ce résultat peut-il être traité sur le même pied que celui résultant de l'émanation du gaz CO2 et cela vaut-il la peine de renvoyer le citoyen pour un deuxième check-up et lui faire supporter un surplus de frais et une perte de temps rien que pour coller le boîtier au silicone et retoucher la plaque d'immatriculation ? Tout de même, où sont ces bons agents, théoriquement bien formés mais qui malheureusement ne remarquent pas qu'un bon nombre de véhicules, dont l'état est délabré, circulent sans feux de signalisation ou bien ces bus qui noient l'environnement de fumée noire ? Dieu seul sait comment ils s'en tirent à bon compte à l'épreuve du service mécanique...
En dépit des promesses émanant du ministère de l'Intérieur, notamment d'aplanir les difficultés occasionnées au service mécanique, et étant absolument convaincu de la qualité politique citoyenne exercée par ce ministère, je me permets de relater les circonstances qui ont accompagné l'examen de ma...

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