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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Condition sine qua non

L'écologie, belle inconnue chez nous !
A-t-elle sa place au Liban ? J'en doute.
C'est la mal-aimée du pays.
On l'ignore, on la délaisse et pire encore, on l'agresse !
Un sévice à chaque instant se manifeste en permanence.
Il est grand temps d'en faire la connaissance pour l'aimer et enfin l'anoblir.
Arrêtons l'assassinat au premier degré avec préméditation de ce que la création nous a offert en cadeau précieux.
Prenons conscience, il s'agit d'une condition sine qua non pour notre propre survie.

Dr Walid HAYEK

Pour un environnement sain


Mobilisons-nous de Beddaoui au Nord jusqu'à Naamé au Sud : telle devrait être la campagne de sensibilisation de notre cher ministère de l'Environnement pour empêcher d'agir ceux qui, à ciel ouvert, ne font que déverser au quotidien leurs ordures un peu partout, dans les rivières transformées malheureusement en dépotoirs, et dans ce qui reste de nos  forêts-poubelles ou nul n'ose s'aventurer pour ne pas s'asphyxier. Côté mer, le fleuve qui traverse Beyrouth, et qui envenime la capitale de ses puanteurs, ne cesse de faire  des ravages à cause de son eau boueuse et polluée d'une façon constante et surtout en raison de l'absence de politique  pour le  traitement des déchets.
Avec plus de sept cents dépotoirs sur l'ensemble du  territoire, un des taux les plus élevés recensé dans la région, le plus tragique est représenté par cette montagne à l'entrée du port de Beyrouth qui ne fait que grandir en superficie. Certains même prédisent que cela se transformera   probablement en mini-cité à l'avenir et même, pourquoi pas, en une   nouvelle circonscription, de quoi attirer de nouveaux candidats mais pour une nouvelle république. Mobilisons-nous donc tous en faveur d'un plan d'urgence pour que le Liban ne soit pas noyé sous les ordures d'ici à quelques années et procédons au plus tôt au ramassage et au traitement des ordures ménagères, pour éviter les maladies, dont certaines incurables, et en finir avec ce véritable  cauchemar qui envenime notre existence.  

Nazira A. SABBAGHA

Engrenage sectaire


Il y a quelques années, notre rébellion estudiantine dénonçait la discrimination, le chômage et l'émigration.  Nos idéaux s'inspiraient des valeurs libérales acquises tout au long de notre éducation. Nos ambitions portaient surtout sur une vie active épanouie, productive et indépendante. Or ce sont ces mêmes voix rebelles qui, au lendemain des études les plus poussées, françaises ou anglo-saxonnes, enterrent leur éducation supérieure pour ressortir les doctrines inculquées par leurs prédécesseurs, s'alignant ainsi sur un  conformisme sociopolitique contre lequel elles s'étaient toujours élevées.
Parallèlement au chômage et aux difficultés économiques, le fanatisme, lui aussi, atteint des proportions sans précédent. Offres d'emploi, postes, augmentations de salaire et promotions sont tous liés aux affiliations politiques et religieuses. Ce constat, loin d'être une nouveauté, n'est pas le plus malheureux. Il est en effet accablant de réaliser que les cadres des entreprises les plus prestigieuses et diplômés des grandes écoles font de l'identité confessionnelle un critère majeur de recrutement, allant même jusqu'à poser la question au candidat quant à l'ambiguïté de son origine. Les offres d'emploi foisonnent sur l'Internet. C'est ainsi que, derrière les sites Web au look, à la structure et au professionnalisme dignes des firmes multinationales les plus réputées, l'hypocrisie de notre quotidien persiste.  
À l'heure où les démocraties occidentales mènent leurs citoyens au-delà des différences ethniques, la démocratie libanaise, elle, reste fièrement fidèle à son engrenage sectaire.   
 
Sybille BADRUDDIN
Condition sine qua nonL'écologie, belle inconnue chez nous !A-t-elle sa place au Liban ? J'en doute.C'est la mal-aimée du pays.On l'ignore, on la délaisse et pire encore, on l'agresse !Un sévice à chaque instant se manifeste en permanence.Il est grand temps d'en faire la connaissance pour l'aimer et enfin l'anoblir.Arrêtons...

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