Stylettos dans la neige
Il n'y a pas qu'à Rio... L'espace d'une nuit, sa majesté carnaval s'est installée à Faraya, chez May et Fayçal Khalil. Décoré à l'africaine par Nabil Dada, leur chalet s'est transformé en un temple de la musique rock et pop, et l'espace de quelques folles heures animées par un DJ, les invités ont enfilé leur déguisement (plumes, colliers, jupes froufrou et chemises fleuries) avec une volonté commune : chanter, danser et s'amuser... jusqu'à deux heures du matin.
Dehors, la tempête se déchaînait en écho, et pour les fêtards, le retour fut épique. En minijupes et talons aiguilles, ces « ladies » se sont lancées dans des figures de patinage. L'accès de leur chalet devenu impraticable, Jacques et Siham Sehnaoui ont bravé les bourrasques pour rentrer à Beyrouth. Neda et Ali Takieddine, Laura et Samir Lahoud se sont réfugiés à l'hôtel. Khalil Kharrat et Gabriel Bocti, abandonnant leurs voitures qui refusaient de démarrer, ont été secourus in extremis du déluge par Nabil Traboulsi dont la bagnole, équipée de chaînes, a fait plusieurs navettes pour assurer le transport des nombreux naufragés... Supersympa, ce monsieur. Il mérite la médaille du meilleur Saint-Bernard.
Exemplaires, on vous dit !
Pas l'ombre d'un scandale à Gemmayzé en ce « jeudi des ivrognes » (« khamiss el-sakara », l'équivalent des réjouissances du mardi gras). Même le petit bataillon des supertrash, - hou là là, ceux-là ratissent large - se tient tranquille, depuis la visite nocturne du ministre de l'Intérieur qui, sans masque ni boules Quiès, avait fait la tournée d'inspection de ce quartier aux « délires caractériels », humant l'air du temps qui, selon les riverains, empoisonne leurs nuits... Le Baroud d'honneur contre les nuisances sonores et les gamins insupportables spécialisés en casse de voitures est mené tambour battant. Les adeptes du coin ne s'en portent que mieux.
Côté Monnot, « khamiss el-sakara » a aussi attiré du monde. Au Palais, c'était le ballet : des valets parking en smoking pingouin et haut de forme ; des gorilles humains qui faisaient rempart avec leur corps pour écarter les importuns, exigeaient nom, prénom et numéro de code de la table (on serait défrisé pour moins que cela) ; des bouchons de magnums de champagne qu'on poussait un peu (trop) loin. La jeunesse, sonnée à force d'avaler du feu, chavirait sur les flots des RnB... Au Palais, c'était du tout cuit. Quelle classe !
Élie Saab (r)habille Dita von... Teese
L'« Orient Expert » Élie Saab a assisté, comme tout Paris, à la première du « show » de Dita von Teese au Crazy Horse où elle est apparue dans une robe noire confectionnée dans les ateliers du couturier libanais... On ne sait pas quelle prestation Élie Saab a le plus appréciée : l'effeuillage de la stripteaseuse la plus célèbre de la planète ou son (r)habillage ? Juré, les robes restent au cœur... de son art, même si la haute couture et l'industrie du luxe subissent les « aftershocks » de la récession, il persiste et signe... Avant-hier, à la soirée des oscars, la sublime Angelina Jolie portait une de ses créations. De son côté, Georges Hobeika s'illustre dans la mode française. Il a été vu avec les actrices Barbara Cabrita et Caroline Ducey et plein d'autres people.
Damas Delights
Au White et au Eight - nichés sur le roof de l'immeuble an-Nahar -, Tony Harb, Karim Jaber, Nadim et Namir Hamadé opposent Le Dôme sur les rives du Barada : un hammam ottoman aménagé en boîte de nuit et qui ne désemplit pas depuis son inauguration. Situé dans le secteur de Doumar, le lieu, investi avec des partenaires des familles Chaoui et Kashisho, vaut le coup d'œil pour la beauté de son architecture. Un art de vivre rétro... en Vogue. Ainsi en a décidé Bay Garnett, « fashion editor » du prestigieux magazine. Le mannequin Stella Tennant, petite-fille de l'excentrique duchesse du Devonshire, ex-égérie de Chanel et de Dior, a posé pour le photographe Tom Graig dans les vieilles ruelles de Damas. Maya Maamarbachi a coordonné les opérations pour la réalisation de ce « shooting ». Pas de break pour l'énergique Maya, certes, mais on espère que cette résurgence du « glam » dans la capitale syrienne puisse inspirer, dans le bon sens, les dirigeants de ce pays.
Il n'y a pas qu'à Rio... L'espace d'une nuit, sa majesté carnaval s'est installée à Faraya, chez May et Fayçal Khalil. Décoré à l'africaine par Nabil Dada, leur chalet s'est transformé en un temple de la musique rock et pop, et l'espace de quelques folles heures animées par un DJ, les invités ont enfilé leur déguisement (plumes, colliers, jupes froufrou et chemises fleuries) avec une volonté commune : chanter, danser et s'amuser... jusqu'à deux heures du matin.
Dehors, la tempête se déchaînait en écho, et pour les fêtards, le retour fut épique. En minijupes et talons aiguilles, ces « ladies » se sont lancées dans des figures de patinage. L'accès de leur chalet devenu impraticable, Jacques et Siham Sehnaoui ont bravé les bourrasques pour rentrer à Beyrouth. Neda et Ali Takieddine, Laura et Samir Lahoud se sont réfugiés à l'hôtel. Khalil Kharrat et Gabriel Bocti, abandonnant leurs voitures qui refusaient de démarrer, ont été secourus in extremis du déluge par Nabil Traboulsi dont la bagnole, équipée de chaînes, a fait plusieurs navettes pour assurer le transport des nombreux naufragés... Supersympa, ce monsieur. Il mérite la médaille du meilleur Saint-Bernard.
Exemplaires, on vous dit !
Pas l'ombre d'un scandale à Gemmayzé en ce « jeudi des ivrognes » (« khamiss el-sakara », l'équivalent des réjouissances du mardi gras). Même le petit bataillon des supertrash, - hou là là, ceux-là ratissent large - se tient tranquille, depuis la visite nocturne du ministre de l'Intérieur qui, sans masque ni boules Quiès, avait fait la tournée d'inspection de ce quartier aux « délires caractériels », humant l'air du temps qui, selon les riverains, empoisonne leurs nuits... Le Baroud d'honneur contre les nuisances sonores et les gamins insupportables spécialisés en casse de voitures est mené tambour battant. Les adeptes du coin ne s'en portent que mieux.
Côté Monnot, « khamiss el-sakara » a aussi attiré du monde. Au Palais, c'était le ballet : des valets parking en smoking pingouin et haut de forme ; des gorilles humains qui faisaient rempart avec leur corps pour écarter les importuns, exigeaient nom, prénom et numéro de code de la table (on serait défrisé pour moins que cela) ; des bouchons de magnums de champagne qu'on poussait un peu (trop) loin. La jeunesse, sonnée à force d'avaler du feu, chavirait sur les flots des RnB... Au Palais, c'était du tout cuit. Quelle classe !
Élie Saab (r)habille Dita von... Teese
L'« Orient Expert » Élie Saab a assisté, comme tout Paris, à la première du « show » de Dita von Teese au Crazy Horse où elle est apparue dans une robe noire confectionnée dans les ateliers du couturier libanais... On ne sait pas quelle prestation Élie Saab a le plus appréciée : l'effeuillage de la stripteaseuse la plus célèbre de la planète ou son (r)habillage ? Juré, les robes restent au cœur... de son art, même si la haute couture et l'industrie du luxe subissent les « aftershocks » de la récession, il persiste et signe... Avant-hier, à la soirée des oscars, la sublime Angelina Jolie portait une de ses créations. De son côté, Georges Hobeika s'illustre dans la mode française. Il a été vu avec les actrices Barbara Cabrita et Caroline Ducey et plein d'autres people.
Damas Delights
Au White et au Eight - nichés sur le roof de l'immeuble an-Nahar -, Tony Harb, Karim Jaber, Nadim et Namir Hamadé opposent Le Dôme sur les rives du Barada : un hammam ottoman aménagé en boîte de nuit et qui ne désemplit pas depuis son inauguration. Situé dans le secteur de Doumar, le lieu, investi avec des partenaires des familles Chaoui et Kashisho, vaut le coup d'œil pour la beauté de son architecture. Un art de vivre rétro... en Vogue. Ainsi en a décidé Bay Garnett, « fashion editor » du prestigieux magazine. Le mannequin Stella Tennant, petite-fille de l'excentrique duchesse du Devonshire, ex-égérie de Chanel et de Dior, a posé pour le photographe Tom Graig dans les vieilles ruelles de Damas. Maya Maamarbachi a coordonné les opérations pour la réalisation de ce « shooting ». Pas de break pour l'énergique Maya, certes, mais on espère que cette résurgence du « glam » dans la capitale syrienne puisse inspirer, dans le bon sens, les dirigeants de ce pays.
Stylettos dans la neige Il n'y a pas qu'à Rio... L'espace d'une nuit, sa majesté carnaval s'est installée à Faraya, chez May et Fayçal Khalil. Décoré à l'africaine par Nabil Dada, leur chalet s'est transformé en un temple de la musique rock et pop, et l'espace de quelques folles heures animées par un DJ, les invités ont...
