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Liban

Kerry s’arrêtera à Beyrouth pour quelques heures

Le sénateur démocrate et président de la commission des Relations étrangères du Sénat, John Kerry, a quitté les États-Unis hier pour une tournée au Proche-Orient. Son périple le conduira, en cette fin de semaine, à Damas, en Israël et au Koweït. Il vient d'ajouter le Liban à son périple. Il s'arrêtera donc pour quelques heures à Beyrouth pour rencontrer les principaux dirigeants du pays.
Par ailleurs, six organisations représentant une grande tranche des Américains d'origine libanaise viennent d'adresser une lettre conjointe au Congrès américain, l'appelant à œuvrer pour que la Syrie respecte les résolutions onusiennes, fasse toute la lumière sur le sort des disparus et détenus libanais dans ses prisons et accepte de tracer ses frontières avec son voisin de l'Est.
La Lebanon Renaissance Foundation (LRF), l'American Task Force for Lebanon (ATFL), le Lebanese Information Center (LIC), la National Association of Lebanese Americans (NALA), la American Lebanese Coalition (ALC) et l'American Lebanese Coordination Council (ALCC) ont adressé cette missive à l'occasion de la visite que doit effectuer, en Syrie, une délégation de membres du Congrès américain, menée par le président de la commission des Affaires étrangères au sein du Congrès, Howard Berman.
Ces organismes ont voulu attirer l'attention du Congrès sur cinq points importants en matière de relations syro-libanaises. Ils ont ainsi souligné que la Syrie doit se conformer aux résolutions 1559, 1680 et 1701. Ils ont aussi insisté sur l'accélération des travaux de la commission libano-syrienne sur les personnes disparues et de l'enquête sur le sort de centaines de Libanais que l'on croit détenus dans les prisons syriennes.
Pour les lobbyistes libanais, la Syrie doit accepter le tracé de ses frontières avec le Liban et accélérer la nomination d'un ambassadeur syrien à Beyrouth. Ils ont en outre appelé tous les pays membres de l'ONU, y compris la Syrie, à coopérer avec la commission d'enquête internationale et avec le Tribunal spécial.
Et ces associations de conclure : « Les membres du Congrès visitant la Syrie ont là l'occasion de soulever ces sujets avec les officiels syriens et de montrer qu'un Liban stable est dans l'intérêt historique des États-Unis. Nous espérons que la délégation du Congrès soulignera que les États-Unis attendent de la Syrie qu'elle se conforme aux résolutions de l'ONU, si elle désire normaliser ses relations avec leur pays. C'est aussi là l'occasion de délivrer un message à la Syrie, concernant le respect qu'elle doit à la souveraineté, à l'indépendance et à la dignité du peuple libanais. »
Le sénateur démocrate et président de la commission des Relations étrangères du Sénat, John Kerry, a quitté les États-Unis hier pour une tournée au Proche-Orient. Son périple le conduira, en cette fin de semaine, à Damas, en Israël et au Koweït. Il vient d'ajouter le Liban à son périple. Il...
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